Pour comprendre les origines de Lucky il faut remonter à ses grand-parents. Du côté de son père elle a un grand-mère française et un grand-père grecque. Ils se sont tous les deux rencontrés au Japon lors d'un voyage et ont décidés de s'y installer et d'y élever leurs quatre enfants. Son père était l'aînée. Du côté de sa mère son grand-père était italien et sa grand-mère suisse, côté Allemagne. Ils ont tous les deux fais leurs études au Brésil et se sont installés là-bas à la frontière Colombienne. Ils y ont élevés leur unique fille.
La mère de Lucky a décidé de partir voyagé dans le monde dès sa majorité. Elle a été en Turquie, à Hawaii, en Chine, en Thaïlande et en Afrique du sud. Elle pensait finir ses jours là-bas car elle s'y plaisait vraiment. Mais à la suite d'une déception amoureuse elle est partie à New-York pour se remonter le moral. C'est là qu'elle a rencontré le père de Lucky qui venait là-bas pour ses études d'arts. (et aussi partiellement pour fuir sa famille et ses petites soeurs qu'il ne supportait plus) Pour les deux se fut le coup de foudre et quelques mois après naquit Lucky. Elle est pratiquement née un pinceau à la main puisque sa mère a accouché dans l'atelier de son père.
Elle a une petite soeur et ses grands-parents sont plutôt fortunés.

Elle a vécu à Manhattan, près de Central Park. Depuis l'école primaire elle a eu pratiquement les même amis. Lisbeth Saliba a toujours été sa meilleure amie. C'est à l'âge de dix ans qu'elle commence à grapher dans les rues avec une bande d'amis. C'est lors de sa première arrestation à quatorze ans qu'elle le rencontra. Eden Marchetti. Il est âgé de seize ans à l'époque. C'est un grand jeune homme, baraqué comme il n'y a pas, cheveux noirs, yeux bleu-gris, peau pâle. Habillé costume-cravate de manière décontracté. Quand les policiers passent devant lui ils resserrent leur main sur leurs armes. Ils discutent, rigolent, s'entendent bien. 

Elle le revoit, chacun de leur rendez-vous n'est que romantisme. Ils s'entendent à merveille. Pendant un an et demi elle vit l'amour parfait. Pourtant au bout d'un an les choses commencent à mal tourné. Elle reçoit des messages bizarres, des lettres de menaces. Elle s'interroge et va voir son aimé.
Celui-ci fait partie d'un clan en réalité. Il la présente à ses amis, elle reconnaît un grapheur qu'elle a déjà rencontré et avec qui elle s'entend bien. Elle vit avec eux pendant quelques temps. Elle ne pose jamais aucune question quand des membres reviennent le nez en sang ou le bras cassé. Eden lui a avoué que moins elle en savait, mieux c'était. Il lui affirme qu'il la protégera.
Mais un jour elle se retrouve au commissariat à être interrogé sur les agissements du clan. 
Elle est relâchée assez vite.
Le soir Eden va voir sa famille et parle longuement à ses parents.

Quelques mois plus tard alors qu'elle rentre chez elle avec Lisbeth les deux jeunes filles se font agressées par une bande de voyous armés de couteau et de batte de baseball. Des passants viennent les aidés et elles repartent avec une éraflure sur la joue de Lisbeth et une cheville tordue pour Lucky qui avait eu la mauvaise idée de mettre des talons ce jour-là. Mais elles n'osent pas aller voir la police.

De retour chez elle elle parla de cette histoire avec ses parents. C'est là qu'ils décidèrent de la faire changer de pays. Lucky n'avait jamais imaginé ne serait-ce qu'un instant que la situation avait autant dégénéré et n'osa pas poser trop de question. Son père l'envoya dans sa ville natal, Tokyo et lui trouva un pensionnat le temps que la situation se calme à New-York et qu'elle puisse y retourner.

C'est comme ça qu'elle se retrouva à l'aéroport, sa grosse valise à la main, accroché au cou d'Eden. Avant qu'elle ne parte il lui lança un dernier :
 " Surtout n'oublie pas de te trouver un petit-ami là-bas !"
Elle soupira, c'était bien lui. Elle considéra donc qu'à partir de ce jour elle était à nouveau célibataire et qu'elle ne parlerait à personne des ennuis qu'elle avait eu aux Etats-Unis. Elle ne voulait pas avoir une mauvaise réputation dans son nouvel établissement et comptait avoir de bons résultats pour pouvoir entré dans une école d'art plus tard.  Elle éviteraient les ennuis, c'est ce qu'elle se dit en arrivant. "Je suis une fille normale" Elle posa un pied sur le sol japonais.