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"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa]

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Jae-Hwa Igarashi
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"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] Left_bar_bleue0 / 1000 / 100"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] Right_bar_bleue

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Jae-Hwa Igarashi
MessageSujet: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] EmptyJeu 29 Oct - 9:52
Un morceau de papier marqué par le pliage entre les doigts, Igarashi Jae Hwa leva son regard de l’adresse indiquée et observa tout autour de lui. Cette foule effervescente, ces va-vient incessants, la fourmilière de béton grouille dans les artères de la capitale. Cette sensation illustrée dans les films par le personnage central figé au milieu d’une foule passée en accélérée à tel point que le visage perdent forment humain pour ne devenir plus qu’une vague silhouette suivit par les propres empreintes de leur passage sur la rétine.

L’atmosphère de la folle capitale ne l’impressionnait pas tant. Certes qui n’a jamais vécu à Tokyo ne peut concevoir le gigantisme de la capitale nipponne, mais il était néanmoins habitué au sur-dynamisme des grandes cités asiatiques. Là, n’était pas là l’objet de son désappointement.

Forcé de constater que décidément les panneaux de signalisation étaient bien ses principaux démons du Japon, Jae Hwa commençait à désespérer de les comprendre en jour. Désespoir mais non abandon ! Attendez donc quelques instants et quand bien même il n’aurait absolument aucune idée de la direction à suivre, il se remettrait en marche. D’un pas plus ou assuré, certainement.

Relativisions ! Le jeune coréo-canadien sino-singapourien perdu dans Tokyo avait tout de même réussir à venir jusqu’ici, s’orientant dans le métro de Daikanyama à Shinjuku. Un réel progrès avait été accompli en ce jour. Bien entendu, nous passerons sous silence le temps écoulé pour effectuer ce trajet et les potentiels détours « intentionnellement » touristiques pour y parvenir. Mais au moins ! Il avait trouvé la sortie du métro directement ! Et quiconque n’a jamais connu le métro tokyoïste ne peut soupçonner à quel point les galeries se révèlent labyrinthe pour qui ne détient tous les secrets de « hiéroglyphes » nippon inscrits sur les panneaux de signalisation et renseignements !

Ainsi donc, Jae Hwa avait réussi à atteindre les rues de Shinjuku ! Mais quelles rues ? C’était une question tout à fait pertinente à laquelle notre jeune protagoniste se serait sans doute fait un plaisir de répondre s’il avait en possession des clés de la réponse. Ah les clés ! Ce petit objet indispensable du quotidien toujours insaisissable au moment où on en a besoin ! Ce fut sans doute  le sentiment que le jeune homme ressentit à cet instant, celui de tâtonner sur ses poches, en vain. Heureusement qu’il avait beaucoup de temps à perdre et peu de choses à faire étant donné le nombre d’heures qu’il devait soustraire à chacune de ses journées pour retrouver son chemin. Il ne se perdait plus aller de son appartement à son établissement scolaire, c’était déjà un point positif. N’ayant guère d’ami, ne connaissant que très peu, Jae-Hwa ne disposait pas d’un panel d’activité pour occuper son temps libre en-dehors des cours. Apprendre le japonais, faire des achats - suivant une liste dressée par sa mère ou une de ses soeurs au téléphone la plupart du temps -, errer dans la ville pour assimiler les lieux, et enfin, essayer de retrouver trace de sa soeur aînée. Trois activités qui se mariaient plutôt bien ensemble, sortir pour faire des achats donc découvrir la ville et apprendre le japonais est situation réelle. Quant à la quatrième, puisqu’il n’avait la possibilité de demander directement à son aînée où elle se trouvait, le jeune homme ne savait pas vraiment comment entamer ses recherches. Non pas que Tokyo soit une petite bourgade de dizaines de millions d’habitants… Alors pour l’instant, il laissait sa chance au hasard avant de suivre une première véritable piste.

Sur le morceau de papier était indiqué l’adresse du magasin où il devait se rendre. Son beau-père voulait offrir – parmi tant d’autres cadeaux – à sa fille aînée – donc celle du même âge que Jae Hwa qui n‘avait aucun lien du sang avec lui – un ornement pour cheveux d’or, de nacre et de jade sur le thème du paon. Une pièce unique qui apparemment se trouvait dans une bijouterie de Shinjuku. Son beau-père avait appelé pour réservé le précieux bijoux et versé un premier acompte, mais tenait à ce que Jaehwa aille le récupérer. Le jeune homme n’était pas contre sur le principe. À condition de trouver cette fameuse bijouterie avant la fermeture.

Puisqu’il ne parvint à se repérer grâce aux panneaux, Jae Hwa n’hésitait pas à demander son chemin aux passants. Malheureusement soit il faisait usage de son accent approximatif et ou lui ou ses interlocuteurs comprenaient un morceau de travers car il n’arrivait jamais au bon endroit, soit il rencontrait des interlocuteurs maitrisant l’anglais mais ne connaissant pas l’adresse recherchée. Bien que refusant d’abandonner, Jae Hwa commençait à désespérer d’y parvenir un jour. Il s’apprêtait à un interpeler un énième inconnu lorsqu’un doux son potentiellement salvateur s’infiltra jusqu’à ses oreilles. L’homme qui venait de passer à côté de lui au téléphone parlait coréen !

Jae Hwa fit prestement volte-face pour se frayer un chemin et le rattraper. L’inconnu lui tournant le dos, Jaehwa déposa une main sur son épaule pour l’interpeler.

« Excusez-moi ! Vous parlez coréen ? Pourriez-vous m’aider ? » lui demanda-t-il dans la langue natale de sa mère.

Lorsque l’inconnu se retourna, Jae Hwa eut un vague sentiment de l’avoir déjà vu quelque part…



(Dis moi si ça te convient, l’idée c’est que je dois me rendre à la bijouterie de ton grand-père, donc forcément tu connais et comme un vainqueur tu es persuadé de connaître le chemin, sauf que… Tu ne l’as jamais fait de tes propres moyens depuis notre point de départ. C’est bon ?)
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Kaito Yukimura
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"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] Left_bar_bleue100 / 100100 / 100"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] Right_bar_bleue

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Kaito Yukimura
MessageSujet: Re: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] EmptySam 31 Oct - 18:39
Le jeune héritier sortit du bâtiment dans lequel il venait de finir sa séance photo pour un produit de la marque Missha. Ça n'avait rien à voir avec les studios coréens, et ici il n'avait pas son chauffeur pour venir le récupérer et le ramener chez lui. Il allait devoir prendre les transports en commun, une fois de plus. Il maudissait ce lieu où se réunissaient toutes ces personnes soit trop stupide pour avoir un permis soit trop pauvre pour s'acheter un moyen de locomotion.

Le bus. Il pensait que c'était un mythe. Une légende faite pour effrayer les enfants et les forcer à travailler et gagner de l'argent pour pouvoir au moins s'acheter une voiture. Mais non. Cette chose monstrueuse semblable à une brique géante existée réellement. Elle errait dans les rues de Tokyo à la recherche de quoi se rassasier.

Kaito l'avait pris plusieurs fois mais ce n'était pas une expérience qu'il souhaitait renouveler. L'odeur de transpiration, les personnes qui se coller à lui, les enfants qui pleurer... Il voulait que toutes ces choses quittes son esprit et ne devienne qu'un mauvais souvenir.
Pourquoi lui faire subir tant d'épreuve ? N'avait-il pas été un fils exemplaire ? Il travailler dur, avait d'excellents résultats et était même une des personnes qui les adolescentes coréennes aimaient le plus. L'expédier au Japon chez son grand-père sous prétexte qu'il était trop antipathique était un peu exagéré. De plus, Monsieur Mikimoto n'était pas la personne la plus bienveillante du monde. Apprendre à être charmant auprès d'un homme qui savait tout juste dire bonjour était aussi logique que de demander à un jardinier de lui apprendre à faire de la cuisine.

Le garçon, qui avait du temps devant lui, décida de faire le trajet jusque chez lui à pied. Il n'avait rien contre la marche et quitte à transpirer il préférait le faire seul que souder à des étrangers.
Alors qu'il marche d'un pas lent en regardant les boutiques, son téléphone sonna. Il décrocha sans hésiter, il s'agissait de son manager qui lui, était resté en Corée.

"Yoboseyo.......gwaenchanayo........Jal moleugessneundeyo........ Al-Ass-Eo." répondit le garçon à son interlocuteur.

Alors qu'il parle avec son manager, une main vint se poser sur son épaule. Le garçon se retourna, agacé qu'on le touche. Il allait commençait à incendier l'inconnu lorsque ce dernier lui parla. En Coréen.

"Il faut que je raccroche. Je te laisse gérer ça." dit-il à son manager avant de s'adresser au garçon qui l'avait interpellé. "Oui, je parle coréen."

Il rangea son téléphone dans sa poche et réfléchit à toute allure. En temps normal il aurait ignoré l'inconnu. Seulement, il devait faire des efforts. S'il avait engagé Saejin, ce n'était pas pour rembarer la première personne qui tenter de lui adresser la parole. De plus, l'individu qui c'était permis de le toucher était Coréen. Kaito ne pouvait donc pas ce permettre de l'envoyer balader car si par hasar il le reconnaissait, il pourrait lui faire de la mauvaise pub. S'il y avait bien une chose que l'adolescente ne devait pas faire, c'était nuire à son image.

"Ça depend, de quoi avez-vous besoin ?" demanda-t-il.

Certes il ne devait pas entacher son image, mais cela ne pas signifier qu'il l'aiderait pour n'importe quoi.
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Jae-Hwa Igarashi
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Jae-Hwa Igarashi
MessageSujet: Re: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] EmptyDim 1 Nov - 22:25
Le coréo-japonais de sang, sino-canadien de culture pour l’essentiel, nota la propre absurdité de sa question quant au fait que son interlocuteur parlait coréen puisqu’il l’avait entendu de ses propres oreilles. Néanmoins, cette interrogation sous-entendait que telle était l’origine du dévolu qu’il avait jeté sur ce garçon, quitte à l’interrompre au téléphone. Peut-être aurait-il été plus judicieux de dire tout simplement : « j’ai cru entendre que vous parliez coréen », mais en soit, le choix des mots n’avaient guère d’importance. Pas plus qu’il ne se souciait que son interlocuteur le prenne pour un sombre idiot du moment qu’il parvenait à trouver cette foutue bijouterie avant la fermeture.

Jae-Hwa se fit également la remarque que l’inconnu n’avait probablement pas apprécié qu’il le touche. La pudeur des japonais et des coréens pouvait parfois être des plus arasantes. Ce n’était pas non plus comme s’il avait mis les mains dans du crottin de cheval avant de le toucher. Néanmoins, le jeune homme acceptait de concevoir que sa culture puisse ne pas être tactile. Le plus important était que le visage de son interlocuteur lui paraissait vaguement familier. Jae-Hwa avait la certitude de l’avoir déjà vu quelque part. Mais finalement, un tel détail n’était pas important non plus.

L’inconnu semblait prêt à l’aider dans la mesure de son possible. Ce fut ainsi que Jae-Hwa interpréta sa réponse en tout cas. Il concevait parfaitement que le jeune homme châtain en face de lui ne fasse pas preuve de plus de conviction dans son acquiescement. Après tout, peut-être ne connaissait-il pas mieux les rues de Tokyo que lui ? S’il parlait en coréen au téléphone peut-être n’était-il qu’un touriste ? Ou au contraire, qu’il soit bel et bien tokyoïste et qu’en conséquence sa maitrise de la langue coréenne s’avère superficielle et limitée.

Quoi qu’il en soit, autant lui poser la question, Jae-Hwa n’avait rien d’autre à perdre qu’une lueur d’espoir.

« Je vous en remercie. Je ne vous importunerai pas longtemps. Je dois me rendre à la bijouterie qui se trouve à cette adresse, pourriez-vous m’indiquer le chemin ? »

Le jeune homme avait déplié son morceau de papier où se mêlait chinois et coréen dans les annotations autour de l’adresse inscrite en japonais.

« Je suis encore fâché avec la signalisation japonaise, » expliqua-t-il avec un léger sourire frais.

Et c’était un euphémisme de le dire !

Tandis que son interlocuteur prenait connaissance - ou non - de l’adresse indiquée sur le papier déplié, Jae-Hwa le fixa en fronçant légèrement les sourcils. Rien à faire ! Le coréo-canadien était persuadé de le connaître mais il ne parvenait pas à se rappeler ni où, ni quand, ni qui ! Mais cette question le taraudait. Dans les faits comme dans les pensées, le jeune homme ne savait se résonner temps qu’il n’avait pas obtenu ou atteint l’objectif espérer. Dans le cas présent, retrouver une trace de ce garçon dans sa mémoire plus tangible qu’un vague souvenir encore plus flou qu’un passage censuré dans une série télévisée ou un clip vidéo dont l’intégralité ne correspondait pas aux conventions culturelles de tous les pays.

Jae-Hwa n’était pas allé souvent en Corée du Sud, juste le temps de séjour en guise de vacances. En-dehors du territoire coréen, je ne connaissais guère de natif qui ne soient pas de ma famille proche ou éloignée. À l’exception des posters de stars affichés dans la chambre de ma soeur cadette. Et là, ce fut la révélation ! Son visage s’éclaira à la lumière du génie, ou plutôt de la publicité.

« Ah ! J’y suis ! Vous ressemblez au chaebol mannequin que ma soeur adore ! J’ai oublié son nom, mais ce n’est pas important. Vous êtes un sosie naturel ou vous avez fait de la chirurgie ? »

Le jeune homme prononça ces mots très naturellement, calmement, sans la moindre arrière-pensée ni moqueuse, ni mesquine et encore moins véhémente de jalousie envers le fameux mannequin à qui l’inconnu ressemblait énormément.
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Kaito Yukimura
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"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] Left_bar_bleue100 / 100100 / 100"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] Right_bar_bleue

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MessageSujet: Re: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] EmptyLun 2 Nov - 19:52
Le jeune homme se montra particulièrement poli. À moins que ce soit la manière naturelle de s'exprimer avec un inconnu, Kai l'ignorait. Il n'avait jamais utilisé tous ces formules de politesse à part envers des personnes âgées ou des investisseurs. Prenant au sérieux le fait qu'il devait faire des efforts, il imita, plus ou moins bien, la façon d'agir de l'inconnu.

Alors qu'il souriait en expliquant que le Japonais n'était pas son fort, l'adolescent tenta de reproduire son rictus pour avoir l'air plus accueillant. Ce n'était pas un franc succès.

"Le japonais n'est pas la langue la plus facile à apprendre." répondit Kaito sur le ton de la conversation manquant un peu de naturelle.

Ce n'était pas totalement faux ni totalement vrai non plus. Le jeune héritier avait été ensouvelit sous une montagne de livreq afin d'apprendre diverses langues depuis qu'il était petit. Le Japonais, qui lui venait de sa mère, était comme sa seconde langue. Bien plus facile que le Français ou le Chinois, bien qu'il les maîtrise également tous deux.

Il déplia le papier que le garçon lui avait donné et reconnut aussitôt l'adresse. Il était plutôt surpris qu'un jeune homme se rende dans la boutique qui appartenait à son grand-père. Si ça ce n'était pas une coïncidence. Pour une fois, le sourire qui s'afficha sur ses lèvres était sincère. Il était heureux de ne pas avoir envoyer boulet cet individu qu'il aurait pu recroisser dans la boutique alors qu'il y travaillait. De plus, si son aïeul le voyait arrivé avec un client il accederait plus facilement à la requête qu'il lui demanderait dans un futur proche.

"Je connais cette adresse. C'est la boutique où je travaille. Je vais vous y conduire." répondit Kaito.

Une bonne action de faite. Kaito n'avait pas envoyé promener un inconnu et se proposer même de l'aider à trouver son chemin. Il faudrait qu'il envoie un message à Saejin dans la soirée pour lui dire à quel point il s'était montré altruiste. Elle serait sans doute fière de lui. Ou pas. Elle s'en fichait peut-être complètement. De toute manière il lui enverrait un message.
Bon, certes le mot altruiste n'était pas tout à fait adapter. Il ne faisait pas ça par pure bonté, mais la principale c'était le résultat !

Le garçon qui était paumé et qui ne comprenait pas le japonais reconnu Kaito. Comment ça ne pas se souvenir de son prénom n'était pas important ?! De la chirurgie esthétique ?! Non, il était naturellement beau ! Ça ne se voyait pas ?! Bon, au moins ça sœur, elle, semblait avoir du goût.

"Kaito Yukimura." dit-il d'un ton neutre."Ni l'un ni l'autre. C'est moi l'héritier mannequin Yukimura."

En disant cela il se redressa légèrement de manière inconsciente. Il était le jeune homme qui serait à la tête de l'entreprise POSCO qui était le quatrième principal producteur mondial d'acier. Ce n'était pas rien. Peut-être même un poids assez lourd sur les épaules d'un jeune adulte.

"Pour se rendre à la boutique il faut passer par là." lança le garçon avec assurance, en continuant sa route.
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Jae-Hwa Igarashi
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"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] Left_bar_bleue0 / 1000 / 100"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] Right_bar_bleue

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Jae-Hwa Igarashi
MessageSujet: Re: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] EmptyMar 3 Nov - 14:36
Jae-Hwa ne fit pas attention au ton employé, ni au rictus qui put venir se peindre du bout d’un pinceau maladroit sur les lèvres de son interlocuteur. S’il savait analyser son environnement et retenir les détails avec précisions de manière parfois presque inconsciente, le jeune homme manquait cruellement d’attention à l’égard de ses pairs. Sa remarque sur le japonais l’amusa. Certes, cette langue n’était pas facile, mais la véritable difficulté résidait essentiellement dans le commencement de son apprentissage extrêmement récent.

« Le plus dur est surtout que ma mère ne voulait jamais nous entendre parler japonais à la maison, alors maintenant, j’ai beaucoup de retard à rattraper. »

Rencontré une personne parlant aisément une langue commune semblait engendré en lui en sentiment de soulagement, en conséquence duquel, Jae-Hwa parlait encore plus spontanément que d’accoutumer. Quitte à raconter à des détails qui n’intéressaient très certainement pas son interlocuteur, mais qu’importe ! Après tout, n’était-ce pas ce qu’on lui avait répété être sociable ? Parler de soi n’était pas toujours synonyme d’égocentrisme – bien que Jae-Hwa le soit certainement quelque peu – ou de vanité. S’ouvrir mettait également en confiance les interlocuteurs qui se sentaient libre de s’exprimer à leur tour. Enfin, dans la situation actuelle, Jae-Hwa ne cherchait nullement à planifier ses mots et ses actes. Il appréciait simplement le fait de pouvoir communiquer avec aisance et spontanéité.

Et alors qu’il y croyait à peine, cette journée s’annonçait être son jour de chance : le jeune homme en face de lui travaillait justement dans la bijouterie qu’il cherchait ? Quelle incroyable coïncidence ! Jae-Hwa s’apprêta à se réjouir, se ravisa, prit d’un doute. Son interlocuteur serait-il en train de se moquer de lui ? Non, il n'en avait pourtant pas l’air. Et puis, aussi fou que cela puisse être, Jae-Hwa préféra le croire.

« Vraiment ? Quelle chance ! Je vous en remercie infiniment ! »

Le jeune homme s’inclina spontanément pour exprimer sa gratitude. Mieux que lui indiquer le chemin à suivre au cours duquel il aurait eu de grandes chances de se perdre, l’inconnu lui proposait de l’y accompagner directement ! Jae-Hwa se félicitait de l’avoir interpelé et remerciait le destin de lui avoir permis de croiser ce jeune homme parlant coréen, justement au téléphone lorsqu’ils se furent croisés.

Yukimura Kaito ! Oui, c’était bien le nom étrangement japonais du riche mannequin coréen qu’il ne parvenait à se remémorer. Dans l’instant, Jae-Hwa pensa que son interlocuteur avait dû souvent entendre cette comparaison pour répondre aussi rapidement, puis, il comprit que non… Le véritable Yukimura Kaito ? Minute ! Il ne venait pas de dire qu’il travaillait à la bijouterie ? Tout ceci lui parut extrêmement confus. Etait-il tombé sur un mythomane ? Dans ce cas, le prétendu Yukimura Kaito connaissait-il vraiment cette bijouterie ? Bien que suspicieux, Jae-Hwa préféra ne pas le contre-dire. Au pire, il le conduirait à la mauvaise adresse mais pour le moment, le coréo-canadien ne disposait pas de meilleures solutions.

Le coréen lui indiqua donc la direction à prendre et prit les devant avec que Jae-Hwa n’ait eu le temps de se corriger. Il le rattrapa donc et prit soin de s’excuser, sans la moindre once d’embarras :

« Ah ! Je suis désolé, je ne m’attendais pas à rencontrer une célébrité coréenne se promenant comme un parfait inconnu au milieu de Tokyo. Je peux vous demander une photo ensemble pour ma petite soeur ? Si nous sommes côte à côte, elle pourra avoir la confirmation duquel de nous deux est le plus beau comme elle en débat souvent avec ses amies. Je m’en fiche un peu, mais si elle apprend que je vous ai rencontré sans vous le demander, je risque fort de me retrouver avec les cheveux décolorés. »

Décidément, la rencontre avec un interlocuteur coréen lui déliait la langue au milieu de cet océan nippon. Sans aucune intimidation face au célèbre Yukimura Kaito, Jae-Hwa se surprenait lui-même à être aussi bavard.

« Au fait ! prit-il soudainement conscience de son omission. Je suis le petit-fils du Président Choi Jae-Ki et le beau-fils du Président Zhang de l'industrie navale et des superstructures portuaires. »

S’il leur était parfaitement étranger, Jae-Hwa savait que son grand-père également chaebol avait fait affaire par le passé avec la famille de Yukimura Kaito. Quant à son beau-père, à la tête notamment des plus grands chantiers d’aménagements portuaires de Singapour, il incarnait un gros client du puissant producteur d’acier. Ce ne fut point par vantardise que Jae-Hwa se présenta ainsi mais plutôt par politesse. Si son grand-père venait à apprendre qu’il ait pu rencontrer Yukimura Kaito sans se présenter convenablement, il se ferait remonter les bretelles. Déjà que la situation familiale était assez délicate, entre le considérer comme un descendant de la famille Choi et le fils de ce misérable bon à rien de Igarashi… D’ailleurs, Jae-Hwa avait également conscience que sa notoriété en Corée du Sud pour ceux qui la connaitraient n’était guère flatteuse. Le fils d’un japonais trop ambitieux qui avait voulu voler trop près du soleil et s’y était brûlé les ailes. Le fils d’un taulard. Enfin, il était peu probable qu’une personnalité comme Yukimura Kaito ait retenu la moindre information sur son compte quand bien même il en aurait entendu parler un jour.
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Kaito Yukimura
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Kaito Yukimura
MessageSujet: Re: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] EmptyVen 6 Nov - 17:43
Sa mère ne voulait pas l'entendre parler japonais ? C'était plutôt étrange. Elle n'était pas japonaise. Donc son père l'était. Si son mari était japonais, pourquoi refusé à ses enfants d'apprendre cette culture qui faisait également partie d'eux. À moins qu'elle soit divorcée et dans ce cas elle était plutôt rancunière. Mais même dans ce cas-là Kaito trouvait que cette femme était assez étrange. On l'avait toujours poussé à apprendre le plus de chose possible, parfois même trop. Il avait du mal à concevoir qu'on force une personne à réprimer des connaissances qui faisaient partie de son identité. Enfin, puisqu'il était au Japon maintenant, elle s'était sans doute rendu compte de son ânerie. De toute manière Kaito n'avait pas à s'en soucier.

 "Je vous en prie." dit-il en s'inclinant légèrement comme il avait l'habitude de le faire pour les clients de la boutique.

En apprenant qu'il était bel et bien Kaito Yukimura, le garçon fut surpris. En effet, s'il ne suivait pas l'actualité people il n'avait pas pris connaissance du fait que l'héritier avait temporairement déménagé afin de s'ouvrir au monde et ainsi être en de meilleures conditions pour reprendre la tête de l'entreprise sans oublier l'avantage de développer la gamme Missha au Japon. Du moins ça c'était la raison officielle. Il était évident que les Yukimura n'avaient pas dit au média : "notre fils est un prétentieux qui a grandement besoin d'un coup de pied au cul."Ça n'aurait pas été terrible pour l'image qu'ils voulaient dégager.

"Si le sort de vos cheveux est en dépend j'accepte de prendre une photo avec vous." plaisanta Kaito.

Qui était le plus beau ? Il ne devait pourquoi y avoir aucun doute. C'était certainement Kaito. Il était clairement plus beau que cet inconnu.

"Je peux même signer des autographes pour elle et ses copines si cela peut lui faire plaisir." proposa le garçon.

Il avait fait pas mal de séance d'autographes. Être assis sur une chaise pendant des heures pour frotter du papier et voir des adolescentes au regard béat était plutôt fatigant. Malgré tout, lorsqu'il s'agissait d'enfants, Kaito était tout de suite plus touché. Le garçon ayant été privé d'enfance aimait-il les enfants ? Il fallait croire que oui. Après tout il s'occupait très bien de sa nièce de six ans.

En entendant l'identité du garçon perdu, Kaito haussa les sourcils, surprit. Sa famille, du moins son beau-père était un des clientes principales de POSCO. Depuis petit il avait appris à connaître les différents investisseurs, clients et tous les facteurs de contingence externes qui étaient des éléments pouvant influence l'entreprise de manière positive ou négative. C'était client très important qu'il ne devait perdre pour rien au monde. Bon sang ! Il avait bien fait d'être poli !

"Votre beau-père est donc un client de l'entreprise de mon père. Je ne l'ai encore jamais rencontré mais mon père ne m'en a dit que du bien." dit-il.

Certes il devait caressé le petit-fils du président Choi Jae-Ki dans le sens du poil, cependant il ne mentait pas. Son père avait véritablement mentionné le fait que Monsieur Zhang était un homme fiable.

Tout en parlant, les deux garçons avaient traversé plusieurs rues. Ils étaient passé devant la boutique de souvenirs japonais "Souvenirs Souvenirs".

Guidant le beau-fils du client, Kaito songea à la raison de sa visite au Japon. Pourquoi était-il venu ici alors qu'il ne parlait pas le japonais ? Et pourquoi, un garçon qui venait d'une famille riche n'avait pas appris cette langue qui était on ne peut plus importante dans le domaine où il se trouvait. Il ne ressemblait pas à Kaito. Il n'avait pas l'air d'avoir passé sa vie à travailler pour prendre la suite de ses seuils.

Alors qu'il réfléchissait, le garçon remarqua qu'une fois de plus il se trouva devant la boutique "Souvenirs Souvenirs". En voyant l'enseigne il fronça les sourcils. Il n'était techniquement pas possible que ce soit la même boutique. Il ne s'était pas trompé de rue, il en était sûr.
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MessageSujet: Re: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] EmptyDim 8 Nov - 20:40
La photographie fut prise avec son smartphone tout dernier modèle que sa mère avait absolument tenue à lui acheter. Personnellement Jae-Hwa se fichait pas mal de garder un vieux téléphone même obsolète. Il pourrait avoir un Nokia 3310 dans les mains que cela ne le dérangerait. Mais sa mère était très soucieuse des apparences. Elle était la fille d’un homme riche et à présent l’épouse d’un homme peut-être encore plus riche. Madame Zhang de son nom de jeune fille Choi Na Yung, autrefois mariée Igarashi, aimait montrer sa fortune et sa distinction sociale. Il en avait toujours été ainsi, mais sans doute était-ce d’autant plus récurrent depuis qu’elle essayait d’effacer l’humiliation de son ex-mari qui avait fait faillite et se trouvait désormais derrière les barreaux. Zhang Na Yung était particulièrement vulnérable à ce sujet-là. Elle savait pertinemment que ses détractrices, rivales et jalouses du haut du panier singapourien voire coréen, exploitait cette faiblesse dans son dos. Ces enfants ne se rendaient sans doute pas compte à quel point il pouvait être difficile pour elle de garder la tête haute. Les ragots allaient bon train sur son compte entre son précédent mariage avec un homme aujourd’hui considérer comme un incapable et un escroc, et son image de croqueuse de diamant qui avait laissé son mari plongé, précipitant sa chute pour se raccrocher à un homme encore plus fortuné. Les jumeaux eux-mêmes devaient la considérer en partie comme un monstre. Lors de leur arrivée à Singapour, Zhang Na Yung se querella de nombreuses fois avec sa fille Eun-Sun qui l’accusait de trahison envers son père et d’avoir abandonner son frère. Jae Hwa… Ce fils qui depuis sa réapparition dans la famille a incarné la friandise la plus délicieuse aux esprits de ses ennemies. N’était-elle pas la femme la plus infâme de Singapour ? Avoir abandonner son propre fils et l’avoir laissé pourrir au milieu des ordures tandis qu’elle se prélassait dans le luxe, comment avait-elle pu dormir sur ses deux oreilles pendant toutes ses années ? Les gens pensaient-ils vraiment que Zhang Na Yung ait pu passer ne serait-ce qu’une seule nuit tranquille pendant ses quatre années séparés de la chair de sa chair sans avoir de nouvelles ? La mère n’avait pas abandonné son enfant, c’était le père qui lui avait interdit de l’emmener avec elle et avait fait tout son possible pour qu’elle ne parvienne à le retrouver.

Zhang Na Yung ne l’a encore jamais révéler à ses enfants mais « l’enlèvement » de Jae Hwa fait partie des chefs d’inculpations contre leur père dont l’intégralité n’a pas encore été pleinement jugée.

Tout ceci pour en revenir à sa volonté que Jae Hwa ait notamment – exemple parmi tant d’autres – un nouveau téléphone tous les six mois dès que le dernier modèle révolutionnaire sortait. Sa mère souhaitait à la fois se rattraper pour toutes les années perdues où le garçon vécut avec presque rien, et surtout, elle ne voulait pas que quiconque puisse prendre son fils en pitié. Il était un riche jeune homme en bonne santé et doté d’un ravissant visage. Il était sa fierté. Il devait représenter la famille Choi-Zhang avec dignité. Ce qui concrètement n’était pas une mince affaire puisque Jae Hwa n’avait absolument que faire de tout ceci. La mentalité de la haute-société n’était pas encore imprégné dans son comportement. Il pourrait sortir dans la rue en short d’intérieur rayé qu’il n’y verrait pas d’inconvénient. Sans doute était-ce en partie pour cette raison que Jae Hwa avait presque interdiction de s’acheter des vêtements seuls. La composition de son dressing revenait à ses soeurs et à sa mère. Alors non, si le jeune homme était toujours aussi bien habillé, ce n’était nullement représentatif de son bon goût personnel mais de celui de ses soeurs.

De retour dans l’instant présent, Jae Hwa déclina la proposition d’autographe. Non pas pour ne pas importuner son interlocuteur plutôt parce qu’il n’en saisissait absolument pas l’intérêt. Un coup de crayon sur un morceau de papier n’avait selon lui que s’il provenait d’un véritable artiste tel qu’un peintre.

« Je ne serais étonné que Monsieur Zhang puisse être apprécié, approuva-t-il sereinement. C’est un homme des plus respectables. Je ne peux pas malheureusement prétendre connaître d’avantage votre père, mon beau-père ne m’associe pas à ses affaires. »

En effet le Président Zhang avait laissé Jae Hwa grandir tranquillement sans essayer de l’impliquer dans son monde ni de la finance, ni de l’industrie navale. L’idée lui effleurait bien l’esprit, mais le garçon n’avait guère jamais témoigner d’intérêts pour ses affaires. Et s’il le trouvait très facile à vivre et bien élevé, Monsieur Zhang avait du mal à communiquer avec le fils de son épouse, le comprendre. Sans égaler ses deux soeurs, l’homme considérait presque Eun-Sun comme sa propre fille à présent, alors Jae Hwa restait le fils de Igarashi Aoki.

Jae Hwa suivait donc son guide non pas sur la place rouge et qui n’était pas blond non plus – comprenne qui le pourras ! – docilement sans discuter bien d’avantage. Jae Hwa n’était pas d’une nature particulièrement bavarde. Il répondait toujours quand on s’adressait à lui. Il savait tenir de longues conversations, du moment qu’il avait en face de lui une personne pour toujours renchérir. Si son interlocuteur demeurait silencieux, il en faisait de même. Ce n’était pas non plus comme s’il brûlait d’envie de questionner le célèbre Yukimura Kaito sur sa vie, les raisons de sa présence à Tokyo et sa prétendue fonction dans une bijouterie. Cette ignorance ne l’empêcherait pas de dormir la nuit. Et à vrai dire, il ne tarda pas à ne déjà plus y penser.

Le coréo-canadien n’était peut-être pas un fin expert en matière d’orientation – quoi qu’il s’en soit certainement meilleur lorsqu’il n’essayait pas de se fier à des panneaux de signalisation mal interprétés – néanmoins, le garçon s’avérait plutôt observateur et ne manquait pas de remarquer que son guide semblait tourner en rond. Cette vague impression fut confirmée lorsque les deux jeunes passèrent devant une boutique de souvenirs qu’il se souvenait avoir déjà vu précédemment. Jae Hwa s’arrêta alors, fixant les enseignes avant de se tourner vers son guide.

« Excusez-moi, mais vous êtes certain de savoir où nous allons ? Nous sommes déjà passés ici il y a quelques minutes. »

Et si, il avait véritablement affaire à un mythomane qui prétendait être Yukimura Kaito du fait de sa ressemblance – ou de la chirurgie – et avait instinctivement penser travailler dans la bijouterie recherché par le garçon venu l’interpeler dans la rue ? Parlait-il vraiment à quelqu’un au téléphone ou croyait-il le faire ? Peut-être était-il même persuadé d’être le vrai Yukimura Kaito ?

Jae-Hwa soupira. Il semblerait que le jeune homme est encore tiré le gros lot. Il se pensait sauver et voilà qu’il avait suivi un inconnu à l’esprit dérangé. Décidément, la vie à Tokyo était pleine de rebondissements ! Mais une petite journée tranquille sans mésaventure ne serait pas de refus parfois…

« Est-ce que vous savez lire le japonais ? » demanda-t-il en désignant une affiche publicitaire.

Le garçon s’était réjoui de rencontrer une personne parlant le coréen, mais bien que celui-ci prétende travailler ici, Jae-Hwa n’avait pas pensé une seule seconde que son interlocuteur pouvait rencontrer les mêmes difficultés de compréhension que lui. À présent, cette question lui apparaissait comme une évidence.

« C’est gentil de vouloir m’aider mais si vous ne savez pas, ne perdez pas votre temps. Je vais finir par y arriver. »

Jae Hwa était de plus en plus persuadé d’être en compagnie d’un homme qui n’aurait plus toute sa tête et qui se prenait pour une personne qu’il n’était pas. Il n’y avait qu’à Jae Hwa que ce genre de chose pouvait arriver…
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Kaito Yukimura
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MessageSujet: Re: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] EmptyDim 15 Nov - 19:58
Kaito arqua un sourcil, étonnait d'apprendre que Monsieur Zhang ne parlait pas de ses affaires avec son beau-fils. Qui allait reprendre les affaires ? Sa fille ? Le monde était cruel, une jeune fille arriverait-elle à reprendre l'entreprise familiale ? Il ne connaissait pas grand-chose de la jeune Zhang et ne l'avait jamais rencontré mais il avait vu des photos d'elle. Elle semblait bien trop frêle et sympathique pour suivre les traces bien trop grande de son père.

 S'il ne s'occupait pas des affaires de son beau-père, que pouvait bien faire le jeune Igarashi ? Le garçon avait du mal à voir comment pouvait s'occuper un adolescent normal. Sortir avec ses amis, faire des grasses matinés...c'était des choses que l'héritier n'avait jamais faite. Il avait été bien trop occupé par ses cours et son travail pour agir de la sorte. Il était entré dans une routine dont il ne pouvait pas s'éloigner. Qu'il ne voulait pas éloigner. Aussi étrange que cela puisse paraître, un homme né dans un cercle infernal aura beaucoup de mal à s'en défaire de peur de se retrouver dans quelque chose de pire. La peur de l'inconnu était un mal qui touchait beaucoup de monde. Parfois on suive une voie tracée à l'avance pour être sur de ne pas se retrouver dans un labyrinthe. Seulement, ne pas prendre de risque nous empeche de découvrir des choses merveilleuses. On n'apprend pas ça dans un bouquin malheureusement.

"Bien sur que je sais où l'on se rend ! C'est la boutique de mon grand-père." dit-il vexé que l'inconnu doute de lui. "Je suis sur que vous vous trompez. Si on était déjà passé par là je m'en serais rendu compte. C'est simplement qu'au Japon les rues se ressemblent beaucoup et il y a énormément de boutique semblable."

Mauvaise foi. Kaito n'admettrait pas qu'il s'était trompé. Il était même prêt à se persuader que ce qu'il disait été vrai. Après tout, même s'il vivait au Japon depuis peu de temps il savait se rendre dans la boutique dans laquel il travaillait tout de même ! Il n'était pas si stupide pour tourner en rond !

 "Si...je sais lire le Japonais ?!" s'exclama le garçon à la fois outré et étonné. L'inconnu le prenait-il pour un imposteur ? Pourquoi aurait-il accepté de l'aider et se perde son précieux temps s'il ne savait même pas lire l'adresse ou les panneaux qui l'entoure. "Je sais lire le Japonais, je Coréen et le Chinois !"

Et d'autre langues encore mais il préféra ne pas en rajouter car l'inconnu risque de le prendre pour un mythoman. S'il n'était pas trop tard...Il avait bien envie de le laisser se débrouiller seul. De laisser ce garçon au beau milieu d'une rue mais il ne pouvait pas faire cela. Non pas parce que c'était immoral mais parce qu'il s'agissait du beau-fils d'un de ses clients principaux. Impossible d'avoir une mauvaise entente avec lui-même s'il ne s'intéressait pas de près de l'activité du nouveau mari de sa mère.

"Puisque je vous dis que sait où s'est !" dit-il en tentant de se calmer.

Une preuve. Il lui fallait une preuve. Mais quoi ? Il n'avait la carte de visite que Monsieur Mikimoto lui avait pourtant dit de prendre avec lui pour promouvoir la boutique déjà pleine de clients. Il n'avait pas non plus ses papiers d'identité sur lui...Une idée lui vint subitement. Son portable. Il avait des photos de lui prise dans la boutique alors qu'il était sensé travailler. Il porte son costume et son nom sur une étiquette. Le garçon sortit son portable et montra les multiples photos où il faisait clairement le beau.

"Vous me croyez maintenant ?"
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MessageSujet: Re: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] EmptyMar 17 Nov - 14:40
Vraisemblablement ses questions avaient quelque peu vexé son guide à l’efficacité douteuse. Jae Hwa jugeait qu’en toute objectivité, ses propos étaient pleinement justifiés. Après tout, le discours du prétendu Yukimura Kaito n’était-il pas quelque peu confus ? Et indéniablement, ce dernier s’était trompé à un moment ou à un autre. Jae Hwa avait la certitude d’être déjà passé devant cette boutique et la négation de son interlocuteur ne ferait pas changer d’avis. Néanmoins, il demeurait parfaitement calme. Il attendit que Yukimura Kaito finisse tout son discours, cherchant à prouver sa bonne foi, sans doute plus par fierté que par soucis d’honnêteté, mais cela, le coréo-canadien n’y accordait pas d’importance. À ses yeux l’essentiel était d’arriver à la bijouterie avant la fermeture.

D’ailleurs, Jae Hwa se fit également la remarque que le fait que cette bijouterie appartienne au grand-père de son interlocuteur n’incarnait pas vraiment un argument valable pour assurer qu’il en connaissait parfaitement l’adresse. Lui-même, si on venait à lui demander où se trouve le siège social de la société de son grand-père, le Président Choi, à Séoul, il serait bien embêté pour y répondre. Le jeune homme ne connaissait guère son pays maternel autrement qu’avec le regard d’un touriste, certes expérimenté d’un point de vue culturel, mais géographiquement ignorant. Peut-être était-ce un tort, mais comment pourrait-il connaître d’avantage un pays dans lequel il n’avait toujours fait que séjourner sur d’assez courtes durées, quelques semaines tout au plus.

Sa perplexité quant à la maitrise de la lecture des inscriptions japonaises de son guide sembla encore plus offenser celui-ci. Lorsque Yukimura Kaito se « vanta » de ses multiples connaissances linguistiques, Jae-Hwa se demanda en quoi lui était-ce utile de l’apprendre ? Aux dernières nouvelles, sa propre connaissance irréprochable du coréen et du chinois ne lui servait guère dans cette situation. Si ce ne fut demander son chemin à la personne qui ne se révélait peut-être pas être la plus appropriée. Néanmoins, Jae Hwa continua à le laisser parler sans l’interrompre, non par hypocrisie ou par manque de cette assurance qui permet d’exprimer à haute voix le fond de sa pensée, juste par politesse. Son interlocuteur semblait déjà bien assez irritable facilement. Si Jae Hwa n’était pas d’une nature à faire très attention à ses propos, le garçon n’aimait pas particulièrement le conflit. Sans doute était-ce en partie pour cette raison qu’il était si docile et conciliant. Les querelles ne menaient souvent à rien et n’engendraient que perte de temps et fatigue. Conséquence d’une lutte seul contre une horde de femmes ?

Jae Hwa demeurait très calme et patient, presque impassible lorsque le geste de Yukimura Kaito le surprit réellement. Il lui montrait des selfies de lui au travail pour prouver sa bonne foi ? La première réaction de Jae Hwa fut de s’étonner d’un tel narcissisme sur un lieu de travail. N’avait-il pas mieux à faire ? Etait-ce parce qu’il était le petit-fils du propriétaire qu’il se perdait de faire preuve de temps de légèreté plutôt que de travailler ? Le coréo-canadien, outre le fait qu’il n’était personnellement pas adepte du phénomène selfies – n’en voyant pas l’utilité contrairement à Sunny et surtout Hera parfaitement consciente de sa beauté précoce, qui n’hésitaient pas non plus à l’obliger de poser avec elles sur certaines photos – ne pouvait s’imaginer se comporter de la sorte s’il venait un jour à travailler pour son beau-père, ou pire encore pour son grand-père. Ce dernier était déjà bien assez mitigé entre le fait que Jae Hwa soit son seul héritier masculin mais aussi le fils d’un incompétent qui avait souillé l’honneur familial. La famille Choi s’avérait « historiquement » assez marquée par ses idées bien arrêtées, son peu de tolérance, voire son racisme envers les japonais. Choi Na-Young, la mère de Jae Hwa avait réussi à convaincre son père de la laisser se marier avec un japonais. Igarashi Aoki avait alors encore le mérite d’avoir su monter sa propre entreprise et que celle-ci ait prospéré efficacement. Puis, les faits ont à nouveau convaincu le Président Choi de camper sur ses positions à l’égard des japonais. Certes, ils commençaient avec eux si nécessaires, mais le Chaebol privilégiait avant tout d’autres partenaires commerciaux, nationaux ou internationaux. Cette réticence envers le Japon et tout ce qu’il représente expliquait le fait que la mère de Jae Hwa est proscris cette culture de son foyer.

Pour en revenir à l’instant présent, Jae Hwa ne put taire son étonnement qui se manifesta instinctivement :

« Vous vous photographiez sur votre lieu de travail ? »

La question était sincère et dénuée de jugement, de l’étonnement à l’état pur. Peut-être était-ce un réflexe pour les gens célèbres d’immortaliser chaque instant de leur vie et qui une fois poster sur les réseaux sociaux pouvait prendre de l’ampleur aussi anodin soit-il.

Il ouvrit la bouche en désignant la vitrine de la fameuse boutique de souvenirs, marqua un temps d’arrêt, puis esquissa un sourire un soupçon espiègle. Jae Hwa s’amusa alors à reprendre la parole en chinois, et ce dans un mandarin n’ont pas « scolaire » mais plus « parlé », celui qu’il avait appris dans les rues de Shanghai :

« Et je maintiens que nous sommes déjà passés devant cette boutique. À moins qu’il n’existe deux magasins ayant exactement la même vitrine de présentation, avec la même banderole publicitaire promotionnelle sur laquelle figure une erreur dans la traduction chinoise destinée aux touristes et vendant le même bibelot à ce prix qui m’a paru bien exorbitant en passant la première fois avant que je ne fasse la conversation de yens à dollar singapouriens. »

Jae Hwa avait désigné du doigt chaque élément mentionné et qui avait précédemment attiré son attention lors de son premier passage. Son attention se reporta alors à nouveau vers son interlocuteur avec un léger sourire aimable et sincère, sans ironie ni sarcasme :

« Comme vous pouvez vous en douter, je viens de Singapour, alors le chinois n’a pas non plus de secret pour moi, mais c’est plutôt le japonais qui me fait défaut. »

Alors qu’ils discutaient devant, la porte de la boutique et la femme du propriétaire, âgée d’une quarantaine d’années, qui y travaillait également en tant que vendeuse débarqua, des étoiles pleins les yeux :

« Oh mon dieu ! Je ne me trompe pas ? Vous êtes bien Yukimura Kaito ? Ma fille est fan de vous ! Les murs de sa chambre sont repeints de vos posters ! »

Elle retourna vers la boutique pour appeler son mari :

« Chéri ! Chéri ! Viens voir qui est là ! »

Puis à nouveau vers le beau mannequin coréen :

« Je n’arrive pas y croire ! Ô je vous en prie ! Accepteriez-vous de vous prendre en photo avec moi devant notre boutique ? Tous les touristes coréens viendront chez nous juste pour la voir ! »

Son mari apparu à l’entrée lorsque la femme le renvoya :

« Chéri ! Va chercher l’appareil photo ! »

Elle accorda ensuite un sourire mielleux et presque amoureux à Kaito. Puis, elle remarqua seulement Jae Hwa.

« Oh ! Comme vous êtes beau ! Vous aussi vous êtes une star coréenne ? Venez poser avec nous ! »

Entraînée par son enthousiasme, la femme imposa un peu aux deux jeunes hommes de poser à ses côtés devant la vitrine de leur boutique. Son mari ressortit à toute hâte pour venir les mitrailler. Bien sûr, cette agitation ne passa pas inaperçue et les curieux qui passaient dans les parages commencèrent à s’agglutiner autour d’eux. L’hystérie à la vue du célèbre Yukimura Kaito monta peu à peu. Les deux jeunes hommes se retrouvèrent de plus en plus cernés, coincés par la vitre de la boutique dans leur dos. Les filles fanatiques commençaient à se bousculer. Toutes essayaient d’approcher, de toucher ou de parler à leur idole. La situation devenait tout simplement ingérable. Que faire ? Si cela continuait, le mannequin allait finir déchiqueté par les griffes de ces fans hystériques. 

Le sifflet d’un policier en vélo retentit. Si ce son permit d’interpeler brièvement l’attroupement, ce pauvre petit agent de maintien de l’ordre tout menu ne suffirait guère à calmer la folie ambiante. Néanmoins, certaines tournèrent la tête. Une brèche s’ouvrit. Jae Hwa la saisit aussitôt et attrapa Kaito par le poignet pour l’aider à s’enfuir.

« C’est le moment de leur montrer à quel point leur idole est athlétique ! » lança-t-il pour défier Kaito de déployer toute sa vitesse et son agilité afin d’éblouir ses fans tout en sauvant sa peau.

Jae Hwa courrait en tête lorsqu’il tourna soudainement dans une ruelle, bondit pour s’agripper au rebord d’un mur et se cacher sur une plate-forme de secours le temps que la horde assoiffée de Kaito passe sans les voir. Le coréo-canadien tendit la main à ce dernier lorsqu’il débarqua dans la rue pour l’aider à monter. Le fils de chaebol n’avait sans doute pas la même habitude que lui aux courses-poursuites et escalades urbaines dans les rues de Shanghai.


(PS : Je suis un peu partie en cacahuète, donc si ça ne te va pas, dis-le moi ! xD)
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"Evidemment." répondit le garçon comme si cela valait de soit. "Les fans aiment beaucoup les photos dans des environnements différents. En plus, ça fait de la pub pour la bijouterie de mon grand-père. Ils auront envie de s'y rendre ce serait-ce que pour me voir."

Sans oublier le fait que travailler -ou faire semblant de travailler, leur donner l'impression qu'il était comme eux, accessible, humain. Certes c'était bête de penser cela mais si ses fans pouvaient être ravis grâce à une petite photo...

Jae-Hwa tenta de démontrer par A+B que Kaito c'était tromper de route. Il avait reconnu la boutique et n'était pas niais au point de croire tout ce que disait l'héritier. Malgrè tout, même si le jeune homme se savait en tord, il n'allait pas l'admettre. C'était ridicule et puérile mais on ne faisait pas d'un boulanger un peintre, et on ne faisait pas d'un Kaito un garçon sensé.
Alors qu'il allait rétorquer pour la énieme fois qu'il avait raison, il regarda le prix du biblo dont avait parler son interlocuteur.

"C'est vrai que pour cette camelote ça aurait fait chère." constata-il.

Il secoua la tête pour se remettre les idées en place afin de revenir sur la conversation de base pour dire qu'il ne s'était pas tromper, qu'il avait toujours raison et que Jae-Hwa avait confondu avec une boutique aillant des accessoires et prix similaires (crédibilité - 100%) lorsqu'une femme d'environ quarante ans sorti de la boutique précipitamment.

 Avait-elle entendu Kaito traiter ses article de camelotes et venait le chasser à coup de balai ? Visiblement non car dans ses yeux il y avait plus d'étoile que dans tout le ciel de Tokyo.
 Un sourire s'étira sur les lèvres du garçon. Evidemment que sa fille était fan de lui. Il était Kaito Yukimura.

"Bonjour." dit-elle en s'inclinant poliment.

 

Il n'eut pas le temps d'accepter la proposition qu'elle lui faisait que la femme dit à son mari de chercher un appareil photo. Pour un homme assez vieux il fut plutôt rapide d'ailleurs.

 En quelques secondes plus de cinq photos avaient été prises.

Jae-Hwa une célébrité ? Ha ha ha ! Il était peut-être pas trop mal mais avait une tête d'artiste un peu paumé. C'était mignon une fois mais il n'allait pas attiré foule trente ans en étant comme ça.



En peu de temps une meute de loups sauvages et assoiffé de photo dédicacé encercla les deux garçons. Kaito n'aimait pas la foule et se sentit subitement impuissant. En corée il avait des gardes du corps quand il sortait au milieu de gens normaux. Ici, il n'avait qu'un inconnu pas très musclé à porter de main.



Peut-être que s'il le poussé au milieu de toute ces filles il aurait le temps de s'enfuir?

Non. Non. Non.

Kaito ne pouvait pas poussé le beau-fils de son client principale au milieu d'une bande de furie.

 Ce n'était pas bon pour les affaires ni pour son image.



Alors qu'il chercher une solution pour quitter cette enfer sans pour autant perdre son sourire ravageur, le jeune homme se sentit emporter. La personne qu'il avait l'attention d'abandonner au milieu de ses fans venait de le prendre par le poigné et le poussé à faire un sprint. Il ne se le fit pas dire deux fois et couru aussi vite que si des zombis à la recherche de beauté le pourchassé.



Il ne se donna pas le peine de regarder si les adolescentes les avaient poursuivit et se contenta de courir à pleine jambes avec un petit : "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH" sortant de sa bouche.

Le soleil tomber bien trop rapidement dans le ciel et Kaito finit par dépasser Jae avec l'élégance d'un mâle faisant son sport quotidien.....ou d'une fillette se faisant coursé par un monstre.

Question de point de vue.
Ah...enfaite non. Jae avait simplement trouver une cachette et tendait la main à son coéquipier. Ce dernier la pris sans hésiter et ils restèrent ainsi un petit moment.

"Il est où ?!"
"C'était qui le beau gosse avec Oppa Kaito ?!"
"Ils sont plus qu'amis vous croyez ?"
"Il est encore plus beau qu'en vrai !!!!"

Une fois que toute les filles étaient partie, Kaito fit signe au singapourien de le suivre et prit la direction opposé de la meute. Entendant une voix féminine il attrapa Jae par la manche, sans grande délicatesse et se remit à courir.




Au bout de très très longues minutes l'héritier s'arrêta et s'adossa à un arbre, essouffler. Il n'était pas nul en sport mais ce n'était pas non plus sa priorité. Il se faisait un jogging de temps en temps pour rester en forme mais il n'avait jamais prévu de se faire poursuivre par une bande de fillettes.

Respirant profondément il regarda le ciel puis ses yeux descendirent et se stoppèrent sur l'immeuble qui était devant lui avant de s'arrêter sur l'inscription que le dessus de la porte portait.



MIKIMOTO.



"Tu vois ! Je t'avais bien dis que je savais où j'allais." dit-il en époussetant sa veste comme si de rien n'était.
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MessageSujet: Re: "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] "Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa] Empty
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"Je connais ce quartier comme ma poche !"-"Ah ? Comme la poche de la veste qui n'est jamais sortie de ton placard, je suppose ?" [Yukimura Kaito / Igarashi Jaehwa]

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