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[Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi]

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MessageSujet: [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] EmptyMar 2 Juin - 18:03
C’était une journée comme tant d’autre pour l’infirmier de Miyusaki. Rien, comme d’ordinaire ne venait perturber la paisible routine qui s’était installée au fil de semaine, remplissant l’air d’ennui, que seuls quelques maladroits ou flemmards venaient remplir, plus ou moins dans l’espoir d’échapper à un examen.
Devait-il s’en plaindre ?  Non, il avait été médecin trop longtemps pour pouvoir se plaindre que tout allait bien, mais l’ennuie et l’inactivité le rongeait, lui causant des insomnies durant lesquelles il fixait le ciel sans étoile de Tokyo en attendant que l’aube colore la ville de ses pâles rayons.

S’apprêtant à sortir son bento, ne ressentant jamais le besoin de rejoindre ses « collègues » dans la salle des professeur, sa conscience professionnelle liée à la longue pratique de son précédent métier l’empêchant de quitter les lieux, appréciant sa solitude silencieuse rythmé par les gouttes de pluies qui tambourinaient contre le carreau.

Mais Chris n’eut pas le temps de savourer son repas, la porte de l’infirmerie s’ouvrit, et il eu juste le temps de tourner la tête pour apercevoir un jeune homme portant l’une de ses camarade entrer dans la pièce.

Il oublia immédiatement son repas. Sautant sur ses pieds, il fit signe au jeune homme de s’approcher du premier lit, qu’il désigna en tirant le rideau, l’aidant à l’allonger sur le fin matelas, tout en le questionnant.

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Raconte moi tout ! » demanda-t-il au jeune, en lui ordonnant de s’asseoir sur une chaise, les paroles du jeune japonais n’étant nullement rassurante,  et il avait à présent tout autant à s’occuper de l’un, comme de l’autre élève.

Passant de l’autre côté du lit, il entreprit d’examiner avec méthode et délicatesse la tête de la jeune femme. Outre la fièvre devinable à ses yeux  vitreux, et à ses tempes humides il décela rapidement une bosse, et des ecchymoses dissimulées dans les cheveux, avant d’examiner avec attention sa colonne vertébrale, vérifiant qu’elle n’avait rien. Certes, elle pouvait encore se mouvoir selon ce que le jeune homme avait raconté, mais c’était cependant une zone concentrant bon nombre de nerfs, et le médecin craignait que l’une de ses vertèbres se soit déplacée. Heureusement, elle n’avait rien, mais il fut interpelé par la couleur légèrement violacée de son flanc. Il ne put cependant conclure, la jeune femme grimaçant lorsqu’il s’approchait de cette zone. Un simple hématome, une côte fêlée… ou plus.


« J’appelle l’Hôpital. » Déclara-t-il en sortant son téléphone, essayant de ne pas paraître trop inquiet.

« Âllo ? Je voudrais une ambulance pour le Pensionnat Miyusaki. J’ai une él !ve blessée. Fièvre, chocs au niveau du dos et de la tête, des examens sont nécessaires je pense. Dit-il à la personne qui décrocha, dialoguant rapidement avec lui qu’ils aient tous les détails, pouvant ainsi s’occuper de son cas le plus rapidement possible. Merci. Faites vite. »

Les deux hommes n’eurent à attendre que quelques instants, pendant lesquels Chris prit le nom et la classe de la jeune femme, avant que les ambulanciers n’arrivent, et n’emmènent la jeune Kondo, le laissant retenir Shiro.

« Retourne en classe. Lui dit-il d’un ton doux, Je te tiens au courant. »
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MessageSujet: Re: [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] EmptyMar 2 Juin - 21:08
~/o-Blindfolded - Kris Allen-o\~


La suspension de l'attente provoque une appréhension passive. Dans l'étreinte des heures l'assurance se trouble, l'écho des voix dérange, et l'aspérité de l'obstacle exclut toutes certitudes pour ne laisser que la foi. Le diagnostique de toute situation inhabituelle exige l'impassibilité, et suppose de laisser la situation dans des mains opportunes, mais la pathologie exige l'inaction, et des mains hésitantes entraînent le remord.

Shiro se tenait sur le pas de la porte, trempé et frissonnant. Le changement de température le rassura un peu, mais il n'avait plus la tête à réfléchir correctement et attendit aveuglément des instructions quelconques de l'infirmier qui se tenait en face de lui. Le jeune homme connaissait déjà Chris, puisqu'il était passé plusieurs fois à cause de sa pathologie inhabituelle, et lui faisait confiance. Il le savait capable de gérer la situation, et obéit sans broncher à sa demande d'approcher. Les deux hommes allongèrent Sam sur le lit, et Shiro laissa le sort de Sam entre les mains de l'infirmier. Sans attendre, il tomba sur une chaise et tenta de reprendre sa respiration. L'effort avait été considérable, et si Sam ne pesait pas lourd, combinée à la pluie et au trajet, les forces vitales de Shiro s'étaient considérablement affaiblies. Il eut bien du mal à reprendre contenance, et balbutia.


"Je crois que...Sam est tombée...dans des escaliers il y a trois jours...".

Il n'était pas capable de formuler sa phrase correctement et la suite logique de ses mots se perdit en un cafouillis verbal. Il espérait que Chris comprenne le principal, mais Shiro n'était pas rassuré et récupérait lui-même peu à peu de son esprit embrouillé. Il ne pouvait plus s'arrêter de parler, et sous les yeux à demi-éveillés de Sam, il marmonna quelques paroles à propos de sa perte de mémoire. Le garçon n'était pas rassurant dans ses explications, et se fit lourd de reproches envers lui-même, mais un unique coup d'oeil vers la patiente lui redonna confiance. Il parvint à reprendre une respiration régulière.

Les doigts de Chris tâtèrent le dos de Sam, puis son flanc, et Shiro aperçut alors la souffrance de Sam. Ce n'était pas à lui de se plaindre, ce n'était pas à lui de douter, lui devait faire de son mieux pour l'apaiser. Lorsque Chris se leva pour prendre le téléphone, Shiro glissa sa main sous celle de Sam et s'en empara. Le contraste de température entre leurs mains était impressionnante, la main de Sam était glaciale, tandis que celle de Shiro était ardente. Sans la lâcher, il saisit une couverture près de lui et la posa délicatement sur les vêtements trempés de la belle. Cette fille lui donnait un courage qu'il n'avait alors jamais soupçonné, et si chacun de ses gestes étaient assurés, le dernier s'arrêta à mi-chemin, encore une fois.

L'anamnésie, parfois, exprime ce que l'encéphale ne peut manifester. Chez certains patients, l'abcès purulent du tourment compresse le jugement et asphyxie les canaux de leur raison, si les symptômes sont clairs, les conséquences sont vives; agnosie, aphasie ou apraxie semblent survenir. Le premier cas dissimule la perte, le second invalide la réflexion, et le troisième inhabilite la coordination. Shiro ne le savait pas encore, mais il commençait à être victime de ce dernier cas.

Sa main s'était étalée comme une crêpe sur le crâne de Sam, après un moment d'absence. L'infirmier se dirigeait à présent vers eux, et Shiro retira rapidement sa main pour la poser, en sandwich, sur la main de Sam qu'il ne voulait plus lâcher. Il évita d'observer la réaction de Sam et honteux de son geste malhabile, baissa la tête pour éviter de montrer ses joues rosies. Chris demanda à Sam son nom, et Shiro y répondit du tac-au-tac.


"Nayumi Kondō, classe C, Cinquième M".

Combien de fois s'était-il répété ce nom? Il l'avait retenu par coeur, et pourtant le nom de "Sam" lui paraissait à présent tellement naturel. Il ne se rappelait toujours pas comment il pouvait être au courant de ce surnom, ni ce qu'il signifiait pour elle, mais il signifiait en tout cas beaucoup pour lui. Dans le silence et la souffrance, les trois protagonistes attendirent l'arrivée de l'ambulance, qui s'annonça bientôt. En entendant le bruit de l'alarme, Shiro percuta l'urgence de la situation et se leva d'un bond. Sam allait à l'hôpital, et lui-même y était déjà passé auparavant. Il ne pouvait pas la laisser affronter seule comme lui l'avait fait, il tenait trop à Sam pour la laisser partir. Comme si Chris l'avait compris, il retint le jeune garçon et le poussa sur le côté, l'obligeant à lâcher la main de Sam, pour laisser entrer les brancardiers. La conversation s'engageait entre le personnel médical, et Shiro voyait défiler sa vie, se revoyant ramper dans la rue, dans une marre de sang, gémissant. Il n'entendit pas la remarque de l'infirmier, fouilla dans sa poche et se précipita vers Sam pour venir récupérer furtivement sa main et y déposer une pièce de monnaie pour une raison inconnue. En se rapprochant de son visage, il croisa son regard et lui murmura.

"Garde-la avec toi et ne t'en fais pas, je te rejoins dès que possible".

Puis ils la firent entrer dans l'ambulance et fermèrent les portes. D'un pas déterminé, Shiro remercia l'infirmier, puis sortit son portable de sa poche et entama la première phase de son plan.
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MessageSujet: Re: [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] EmptyMer 3 Juin - 14:21
Au moment où nous nous étions engouffrés dans l'infirmerie, j'avais compris que tout n'irait pas si bien. Rapidement, peut-être même trop vite à mon goût, on m'avait saisie pour m'allonger sur l'un des lits de l'infirmerie, m'obligeant ainsi à desserrer mon emprise sur Shiro, jusqu'à le lâcher tout à fait. Je me retrouvais privée de lui et de sa chaleur rassurante, et malgré la température de la pièce, je me mis à trembler. Effrayée à l'idée de me trouver seule à nouveau, j'entrouvris les yeux pour scruter le visage du garçon. Il s'était affalé sur une chaise, visiblement épuisé, répondant tant bien que mal aux questions de l'infirmier. Je ne parvenais pas à me concentrer sur ce qu'il lui disait, mais le timbre de sa voix m'apaisait. Et tandis que l'infirmier contournait le lit pour s'approcher plus près de moi, mes yeux se perdirent sur le jeune homme, s'arrêtèrent sur la courbe de sa joue, puis sur les cils qui soulignaient le brun de ses pupilles. Il respirait la bonté, et j'avais, malgré moi, une pleine confiance en lui.

Soudain, des mains inconnues se posèrent sur moi, et la surprise me fit sursauter. Concentrée sur Shiro, je n'avais pas fait attention à l'infirmier. Des mains, certes professionnelles, mais des mains d'homme, parcouraient mon crâne, descendaient le long de mon dos jusqu'à mon flanc, m'arrachant par moment une grimace. La chute avait été douloureuse, et j'en avais gardé des traces. Pas grand-chose, quelques hématomes que j'avais tâché d'ignorer. Tandis que l'examen se poursuivait, gênant et douloureux, je fermai les yeux pour ne plus y penser. Lorsqu'il cessa enfin, je poussai un soupir de soulagement, avant de sentir une autre main, plus familière, se glisser sous la mienne. Shiro. Un sourire se profila sur mon visage, et je murmurais son nom alors qu'il déposait sur moi une couverture. Mes vêtements trempés me collaient à la peau, et je lui fus reconnaissante pour son geste. Shiro était ainsi, prévenant, excessivement gentil, et je ne voulais pas me passer de ses attentions. Instants de faiblesse, probablement.

Alors que je savourais ce moment de paix du mieux que je le pouvais, mêlant mes doigts aux siens, la paume de son autre main vint s'abattre sur ma tête, assez brusquement pour me surprendre. Sans comprendre, j'ouvris les yeux et scrutai le garçon qui s'empourprait à mon chevet, ôtant de mon front sa main pour recouvrir la mienne, toujours enlacée à la sienne. Il paraissait ne plus savoir où se mettre, jusqu'à ce que l'infirmier ne vienne me demander mon nom. Shiro ne me laissa pas le temps de lui répondre.

« Nayumi Kondō, classe C, Cinquième M. »


Il avait récité cela tout de go, comme une formule magique qu'il aurait répétée inlassablement jusqu'à la connaître par cœur. Je ne dis rien, mais n'en pensais pas moins. Est-ce qu'il me stalkait réellement ? Un long silence s'établit, finalement rompu par le hurlement d'une sirène. Sur le coup, je ne compris pas ce qu'il m'arrivait, mais lorsque des gens débarquèrent avec un brancard et qu'on me sépara de Shrio, je commençai à paniquer. Ils venaient pour moi, pour m'emmener je-ne-sais-où, et je n'en avais aucune envie. La chaleur de Shiro m'avait quittée, et alors qu'on me dirigeait vers une ambulance, j'agitai désespérément mes doigts dans le vide. Cette seule sensation me blessait plus encore qu'une deuxième chute. J'étais déboussolée, et l'incertitude quant à ce qui allait suivre me rendait folle. La fièvre jouait évidemment beaucoup dans tout cela, puisqu'en d'autres circonstances, jamais je n'aurais à ce point tenu à rester avec un garçon tel que Shiro, aussi agréable sa compagnie soit-elle. Et jamais je ne me serais laissée embarquer par des brancardiers si j'avais été tout à fait lucide. Mais rien, pas même l'état dans lequel j'étais, ne m'aurait fait oublier le regard que nous échangeâmes lorsque Shiro se précipita pour me glisser quelque chose dans la main en même temps qu'il me murmurait :

« Garde-la avec toi et ne t'en fais pas, je te rejoins dès que possible. »


L'intensité de son regard et le ton de sa voix témoignaient d'une promesse, et je n'eus aucun doute quant à sa sincérité. Dans le vacarme assourdissant de l'ambulance, la seule chose qui me permit de supporter une nouvelle migraine et de ne pas céder à la panique fut l'objet de métal froid au creux de ma main, que je serrais comme si ma vie en dépendait. Nous filions en direction de l'hôpital, là où Shiro promettait de me rejoindre. Lentement, mes doigts s'ouvrirent, et alors que je portais ma main à la hauteur de mes yeux, je reconnus sur ma paume l'argenté d'une pièce de cent yens. Mes doigts en parcoururent doucement le contour, et mes lèvres s'étirèrent en un léger sourire.

« À bientôt... »
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MessageSujet: Re: [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] EmptyMer 3 Juin - 16:37
~/o-On Top of the World - Boys Like Girls-o\~


Fraternité: lien indivisible et réciproque d'un partenariat infaillible. La concordance d'une amitié permet sa relation, et si la famille n'est pas affaire de sang, elle est question de proximité. L'union est une force surmontant des obstacles naturellement infranchissables, la coopération élève et propulse, dans sa poursuite lucrative, elle s'affranchit des mesures arbitrairement imposées par la nature pour donner de nouvelles réalités. Dans son entreprise risquée, Shiro espérait que son lien avec Taiki soit assez robuste pour franchir les frontières interdites de l'institution "Miyusaki".

Shiro courrait sous la pluie, qui s'était légèrement calmée depuis l'épisode précédent. La nuit était noire, et dans sa course vers le dortoir, il prit soin d'établir les limites de Miyusaki et de prendre des repères pour rejoindre Sam de l'autre côté du mur d'enceinte. Sa résolution était sans failles, il ne comptait pas faire de retour en arrière maintenant qu'il avait donnée cette pièce à sa promise. Si elle ne valait que 100 yens, elle signifiait à présent beaucoup pour lui, et il espérait qu'elle la garde le plus longtemps possible comme un gage de sa venue. En chemin, il manqua de glisser et s'éclaboussa à cause d'une flaque, ses cheveux étaient ébouriffés, ses bottes tâchées et ses mains terreuses, mais il oublia rapidement ces éléments. Il passa à une allure folle devant un surveillant, à tel point qu'il ne réussit pas à reconnaître l'élève et s'engouffra dans le couloir du dortoir à vive allure. Sans attendre, il cria, son portable à la main.


"Taiki!".

Il ne voulait pas perdre une seule minute de son temps, et son ami avait assez compris le message pour lui ouvrir la porte et le laisser entrer dans un bond de félin. Shiro s'écrasa par terre et, haletant, regarda le visage abasourdi de Taiki. Il se releva rapidement et s'essuya les mains sur son pantalon. Sa tête faisait peur à voir, et Shiro n'avait jamais été aussi négligé de sa vie. Il le comprit directement au regard amusé de Taiki et tenta d'aplatir ses cheveux avant de lancer la conversation, le poing levé.

"Taiki, j'ai besoin de ton aide! Trouve-moi un plan pour rejoindre Sam!".

Shiro était direct, mais Taiki s'était attendu à cette phrase, et il lui fit part de son plan...bancal. En l'écoutant, le garçon ne put rester en place et tournait dans tous les sens dans la pièce, laissant de la terre sur le lit de Taiki et n'ayant pas pris la peine d'enlever ses bottes. Il ne sut si c'était une diversion pour qu'il arrête de salir sa chambre, mais il lui conseilla de mettre une tenue de camouflage pour passer inaperçu devant les surveillants, lui semblait d'ailleurs déjà prêt et était vêtu tout en noir. Shiro se jeta sur son ami pour le remercier et repartit à vive allure dans sa chambre, sans un mot. A son arrivée, il fit le même bond que précédemment et sauta sur son lit dans un "Fwouuush" étrange qui lui parut héroïque. Il éparpilla ses vêtements sur son lit et choisit les plus noirs, notamment un sous-pull bien sombre et un bonnet noir. Au moment où il baissa son pantalon terreux, Taiki entra dans la chambre et Shiro tomba par terre, surpris.

"Taiki! Tu peux pas frapper avant d'entrer?!"

Puis il finit de s'habiller. Avec Taiki, ils préparèrent un sac rempli d'utilitaires: lampe de poche, rations, boisson, couverture, MP3 et écouteurs, une écharpe pour se couvrir, un livre, sa paire de lunettes et une ficelle que son ami sortait d'il-ne-sut-où. Les yeux grands ouverts, Shiro lui demanda si il n'avait pas plus grand, et Taiki sortit une corde de son autre main. Il refit rapidement le tour pour être certain de n'avoir rien oublié et tapa dans la main de Taiki pour lui signifier son départ. Le sourire aux lèvres, les deux comparses s'aventurèrent dans le labyrinthe des couloirs.

Shiro marchait très lentement, prenant soin de ne pas cogner son sac contre les murs, tandis que Taiki, aussi discret qu'un chat, guettait chaque recoin pour éviter les veilleurs. La route vers les portes principales était bloquée, et ils durent rebrousser chemin pour trouver une issue de secours. Leur second espoir se solda par un échec puisque l'issue était condamnée, mais la troisième solution fut la bonne. Ils disparurent alors sous le voile d'obscurité des ténèbres. La pluie s'était enfin arrêtée, et les étoiles étaient à présent bien plus visibles. Ils s'arrêtèrent près d'un buisson et se félicitèrent mutuellement. Ils le savaient tous les deux, le plus dur restait à faire. Il n'y avait qu'une issue dans l'enceinte de Miyusaki; les Portes Principales. Ils étaient presque certains d'y être repérés, et c'est pourquoi ils devaient s'y dépêcher. Dans une course éffrénée, les deux vauriens se dirigèrent d'un pas sûr vers l'obstacle infranchissable.

Après quelques minutes, les portes furent en vue. Ils se cachèrent derrière un nouveau buisson et Taiki fouilla dans le sac de Shiro pour y trouver le dernier élément: la corde. Shiro observa autour de lui et repéra deux surveillants. Le chemin était clos, et ils allaient devoir patienter un peu. Shiro chuchota à son ami.


"Dès que tu es prêt, tu me tapes sur l'épaule".

Voûté, il était prêt à partir vers les grilles pour retrouver la liberté de Tokyo. Mais l'attente fut interminable, cinq minutes passèrent, puis dix sans qu'aucun des deux surveillants ne bougent. C'est alors que la situation se déclencha subitement, Taiki donna un coup à Shiro, et sans attendre, le garçon détala vers les grilles, seul. Taiki avait basculé et l'avait, sans le vouloir, heurté. Comme un idiot, Shiro s'allongea à plat ventre dans l'herbe, le visage tourné vers Taiki, qui se retenait de rire. Sans attendre, son fidèle ami se précipita vers les grilles, c'était maintenant leur dernière chance. Il ne fallut qu'un lancer à Taiki pour accrocher le nœud de la corde à une pique de la grille, et Shiro entama son ascension, le sac sur son dos. Le pire s'ensuivit, un surveillant se précipita vers eux. Taiki réagit rapidement, et fit mine de somnanbuler tandis que Shiro évitait de s'embrocher et détachait la corde pour la lancer de l'autre côté. Dans un bond inévitable, il vint s'écraser par terre et eut seulement le temps de voir un sourire sur le visage de son ami avant de décamper vers sa nouvelle direction, l'Hôpital, où l'attendait Sam. Il se promit d'envoyer un sms à Taiki dès que celui-ci l'aura contacté, et de le remercier chaleureusement. Il était certain, désormais, de pouvoir plus que jamais dépendre de son frère.
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MessageSujet: Re: [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] EmptyMer 3 Juin - 22:57
J'ouvris les yeux et regardais l'heure. Mon téléphone affichait 6h30. Je tournai encore quelques minutes, même si je savais que je ne pourrais plus me rendormir. Je pris des affaires et allai me préparer. Je revins déposer mes vêtements sales et pris mon matériel de dessin. Il y eu une brise qui me donna des frissons. Je fermai un peu plus mon gilet. Beaucoup de chose se bousculaient dans ma tête, mais c'est surtout la lettre de la mère de Shiro, qui hantait mes pensées. Je devais lui en parler, mais en même temps, je ne savais pas comment lui annoncer tout cela. Je me dirigeais lentement vers un banc se trouvant sur le campus et m'assis en tailleur. Je sortis mon carnet et commençai à griffonner sans vraiment réfléchir. Le soleil se levai de plus en plus et quelques étudiants arrivaient. Je reconnu Miki, qui arrivait en courant et quelques autres élèves que j'avais déjà du croiser. Je baissai la tête vers mon dessin, et me rendis compte qu'il représentait la mère de Shiro. Les larmes me montèrent et une roula sur ma joue. Je l'essuyai de ma manche et rangeai mes affaires. Je retournai dans ma chambre et pensais aller prendre une douche. J'avais besoin d'un peu d'eau fraîche pour essayer de nettoyer toutes les mauvaises pensées que j'avais. J'avais retrouvé Shiro devant la salle de classe. En cours, nous avions discuté du périple de la veille. J'étais vraiment heureux d'y avoir été avec lui, et lui cacher la lettre me rongeait, mais pour l'instant, je préférais qu'il ne soit pas encore au courant. Je lui avais menti et je m'en voulais énormément. Mais devant lui je voulais garder le sourire autant que possible. Il essayait de me poser des questions sur l'objet en question. Je détournais le sujet, du mieux que je pouvais et en faisant en sorte de ne pas le blesser, mais lui promit que je lui en parlerais vite. Il semblait rassuré et confiant. Puis les cours s'enchaînèrent et le repas de midi arriva. Shiro ne quittait Sam des yeux. Je lisais dans son regard de l'inquiétude. Mon visage se tourna vers elle aussi. Je n'osais rien dire, trop absorbé par ma culpabilité. Shiro ne parlait pas beaucoup non plus. C'était la première fois, que nous restions aussi silencieux, ça me mis mal à l'aise, car j'avais vraiment envie de parler, de faire le clown, mais je n'osais pas et ne m'en sentais pas le courage. Ensuite, nous nous sommes séparés et la journée à suivie son cours. En fin d'après-midi j'étais allé en salle de dessin, j'avais besoin de cela pour faire sortir tout ce que j'avais sur le cœur. C'est ma façon de faire passer mes émotions, surtout la tristesse. Ma poche vibra, je sorti mon téléphone et y trouva un sms de Shiro. Je n'avais pas trop la tête à manger et je voulais finir un dessin que je voulais lui offrir. Je m'excusais et lui dit que je le retrouverais plus tard. Un certain temps passa, j'étais plus que content du résultat. Mes idées noires étaient à présent loin derrière moi. J'avais hâte de lui donner, j'espérais qu'il lui plairait. Je repassais dans ma chambre et le rangeais précieusement, puis piochait dans ma réserve de nourriture et pris un petit paquet de biscuits. Mon estomac commençait à gargouiller. Le temps passa plus rapidement que je le pensais. Mon téléphone vibra une nouvelle fois. C'était Shiro et ça semblait urgent. J'avais déjà deux messages de lui. Je courrais le plus rapidement possible jusqu'à ma chambre, je n'étais pas très loin, mais je voulais y arriver avant lui. Je rentrais dans ma chambre, mes colocataires n'étaient pas là, sûrement de sortie. Alors que je venais d'arriver, j'entendis mon nom hurlé dans le couloir. Connaissant Shiro, j'ouvris la porte avant qu'il arrive. Je le vis entrer d'un bond et il s'étala par terre. Je le regardais surpris, ne m'attendant pas à cela. Il se releva en vitesse et s'essuya les mains. Il ne ressemblait en rien au Shiro habituel et c'était assez marrant. Il se recoiffa comme il pouvait et leva le poing.
- Taiki, j'ai besoin de ton aide! Trouve-moi un plan pour rejoindre Sam!.

Je réfléchis un instant et une idée me vint tout de suite, comme si je m'attendais à cette requête de la part de mon frère.
- Hum ... faut faire le mur ... donc passons par dessus le mur près des grilles. On y va en mode ninja, on fait des roulades et tout et tout et après je te fais la courte échelle. Et après, à toi l'aventure et tu vas retrouver ta chérie et jouer au prince charmant.

Je mettais mes poings sur mes hanches, comme si j'avais eu l'idée du siècle. Mon plan était plus que mal préparé, mais je savais qu'on pourrait le faire. Alors qu'il m'écoutait, il tournait en rond. Il était recouvert de boue et laissait de la terre partout. Ça me fit sourire, il était tellement soigné d'habitude, alors que là pas du tout.
- Il faudrait qu'on s'habille en noir, on serait moins repérable et on pourrait vraiment être des ninjas.

Il me regarda de la tête aux pieds. J'étais déjà tout de noir vêtu, peut-être qu'inconsciemment je savais ce qui allait ce produire. Il me sauta dans les bras en me remerciant et parti comme une flèche se changer. Il allait beaucoup mieux et moi aussi. Je souris, et fouillai dans mes affaires, il nous faudrait une corde, pour escalader, ça serait mieux, vu ma corpulence lui faire la courte échelle ne serait pas une bonne idée. Une fois paré, je parti le rejoindre dans sa chambre. J'ouvris à la volée la porte et le découvrit en caleçon. Je devais lui avoir fait peur car il tomba par terre et me regarda surpris.
- Taiki! Tu peux pas frapper avant d'entrer?!

Je le regardai d'un air gêné et me retournai.
- Pardon.

Une fois fini, nous préparâmes un sac. Shiro fourra plein de petits objets et j'avais pensé à lui prendre des petits biscuits et gâteaux que j'avais pris au réfectoire. Puis je sorti une ficelle de ma poche. Il me regarda avec des yeux tout rond et me demanda si je n'avais pas plus grand. Sincèrement, je me demandais d'où sortait cette ficelle, je ne me rappelais pas l'avoir prise. Puis je lui montrai la corde, celle que j'avais prévu à la base. On regarda une dernier fois, de n'avoir rien oublié. Il me tapa dans la main et nous voilà parti. Je ne savais pas ce qui nous attendait, mais je ressenti un bien être immense. Cette petite mission tombait à point nommé. Après quelques minutes de course, nous vîmes les portes. Je fis une roulade pour atterrir derrière un buisson. Je me revoyais enfant à jouer au ninja. Je pris la corde dans le sac de Shiro et commençait à faire un nœud. Je n'avais jamais fait les scouts, j'étais donc incapable de faire un beau nœud.
- Dès que tu es prêt, tu me tapes sur l'épaule.

Il regardait attentivement les deux surveillants et aucun d'eux ne semblaient vouloir partir. Puis ils s'éloignèrent. Une montée d'adrénaline me dit que c'était le bon moment. Je le frappai pour lui donner le signal. Il parti en courant. Comme un baka, je m'étais pris les pieds dans la corde et m'étais lamentablement écrasé au sol. J'eus une envie de rire, mais me retins. Il ne fallait pas qu'on se fasse prendre. Je me relevais et couru vers le mur. Je lançais d'un coup la corde qui se positionna parfaitement, mon nœud tout moche était efficace malgré tout. Shiro se mit à grimper, je ne cessais de regarder autour de moi. Malgré toute ma prudence je n'avais pas vu le surveillant qui se dirigeait vers nous. Je m'assurais que Shiro était bien parti. Je gardai mon sang froid, respirai un grand coup et fis mince d'avoir une crise de somnambulisme. Je tendis les bras devant moi, souris à mon ami et fermai les yeux. J'entendis une voix crier derrière moi, que je n'avais pas le droit d'être ici. Je me mis à tourner en rond, en marmonnant.
- Maman, je veux pas aller à l'école.

Le surveillant ne devait pas être très malin, puisqu'il me cru sans soucis. Il me prit pas les épaules et me raccompagna, jusqu'à ma chambre. Une fois à l'intérieur, il épousseta mon lit recouvert de terre et me poussa à l'intérieur. Je voulais m'amuser encore un peu. Je le retins par la manche.
- Maman, je veux un bisou de bonne nuit.


Je l'entendis pester et partir en claquant la porte. Mission accomplie. Je souris fier de nous deux. Je lui enverrai un message assez vite pour prendre des nouvelles. Je fis un peu de ménage, avant que mes colocataires reviennent. Puis me posa sur mon lit et lu un peu.
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MessageSujet: Re: [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] [Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi] EmptyJeu 4 Juin - 15:08
Le sujet étant terminé, je l'archive. 10 Okanes vous sont offert pour avoir balisé le sujet.

Bon jeu !
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[Terminé] La vie est un combat. [Shiro Kaname / Sam Kondō / Taiki Oguri / Chris S. Arashi]

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