« Bonjour !
Je m'appelle Chin-Hae Lee et l'on me surnomme Chin'a. Je suis né le 10 janvier 1994 à Séoul, ce qui me fait 20 ans ans. Je suis un Homme. Je suis homosexuel et actuellement Célibataire. Mon principal défaut est l'arrogance et ma qualité majeure est la détermination. »

(c)peter

Chin’a qu’en dire… je crois qu’il est un peu tête en l’air, un peu naïf. Chin est timide et doux mais ne vous y fier pas, Chin est aussi glace que feu, aussi ombre que lumière, aussi chou que terrifiant.
Chin est d’une personnalité très changeante  bien qu’il garde généralement un caractère de grand enfant timide…
Encore fragile et un peu gauche, il marche sans savoir vers où, sans savoir pourquoi en bon petit soldat incapable de se rebeller. Eh oui il est parfois un peu trop docile, un peu trop enfant sage dirait-on.
Il  est très sensible à la beauté, à la magie de chaque chose et veut voir le meilleur dans tout. Mais il faut aussi dire qu’il possède un caractère bien trempé, Chin’ est loin d’être le garçon à son papa et le petit prince égocentrique qu’on voit en lui.
Il  a le cœur sur la main Chin’, faut pas croire, il aime aider les gens et apporter le bonheur autour de lui tout ça… tant qu’il ne faut pas se salir les mains ou mettre en danger sa petite personne… ha bon j’ai dit qu’il n’était pas égocentrique ? Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parlez….
Déterminé, il va toujours au bout de ce qu’il fait, ne se laissant jamais marché sur les pieds. Quiconque lui mettrait des bâtons dans les roues serait en très mauvaise position dans son estime. Peut-être un peu trop ambitieux,  Chin veut toujours tout contrôler, avoir la situation bien en main. Malheureusement, il perd tout contrôle quand il échoue.
Sa plus grande peur est décevoir, échouer, de finir dernier. Il ne sait pas gérer ses  émotions, que ce soit la peur, la rage…
Insolent ? Troublant ? Populaire ? Incompris ? Peut-être bien oui.
Chin est quelqu’un de positif et d’idéaliste, mais il vit dans un monde, qui ne lui convient pas vraiment. Trop de routine, de train-train quotidien, c’est assez ennuyeux vous ne trouvez pas ?
 Mais quand tu essayes de mettre un peu de magie dans ta vie, les gens te prennent pour un fou, te placent dans une catégorie…
Chin’ a toujours aimé qu’on le regarde, mais  pas qu’on le juge.
Toujours joyeux, Chin ne  manque pas une minute de bonheur, ne manque pas une occasion de rire, s’amuser d’un rien, s’émerveiller d’un simple papillon.

Souvenir :
7, 8... C’est partit. Et 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8. Grand jeté, tour piqué et au sol, roule, roule, snake.
Il  enchaine les mouvements, gracieux, saccadés… Soudain, la musique s’arrête. Plus de bruit ? Chin se fige, son regard se tournant vers une silhouette au fond de la pièce.
 
« C’est ça que tu appelles de la danse ?
-          … Excuse-moi Nathalie…
-          Au boulot ! Ce n’est pas en t’entrainant à cette danse que tu vas gagner.
-          D’accord… Je vais me changer.
-          Lee !
-          Oui ?
-          Évite les sucreries maintenant. »
°°°°°
        Les chiffres se mélangent, danse dans sa  tête. Ses paupières se ferment, Il a tellement honte… Vu la tête de ses camarades, la réponse doit être simple. Mais plus rien ne marche, 4,56 ? 9 ?
Enfin… Le professeur demande à quelqu’un d’autre. Le « quelqu’un » en question répond, avec un petit air hautain, le regardant comme pour enfoncer le couteau dans sa plaie. Ce jour-là il s’est jurer que plus jamais il ne se retrouverait en difficulté et tant pis s’il ne devait plus sortir, tant pis s’il devait s’acharner encore et encore sur les mêmes leçons. Il était épuisée, affaiblit et horriblement stressée par ce foutu concours, qui lui prenait tout son temps, toute son énergie . Tout reposait sur ses petites épaules frêles à présent et c’était bien trop lourd.
°°°°°
« Classement du concours régional :
 
-          3 ème place : Lee Chin-Hae »
« Lamentable… »
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« Mange s’il te plait.
-          Je n’ai pas faim Maman.
-          Tu sais que tu es trop maigre.
-          Non ! Tu dis n’importe quoi !»
Il se leva, hors de lui et fila dans sa chambre.
Fixé devant le miroir, serrant sa taille entre ses mains fines. Encore trop gros, encore trop gauche et maladroit, il ne pourrait jamais gagner quoi que ce soit comme ça… Il fallait qu’il montre à quel point il était obstiné, à quel point il est volontaire.