Jumelle ¤ lié par le coeur et par l'âme.

Il y a longtemps, très longtemps, si longtemps que ce n'est dans mon esprit qu'un moment brumeux de ma propre histoire, où mes actions me reviennent en bribes indistinctes et floues, tu n'étais pas avec moi. J'ai des souvenirs du Japon, avec Minoru, ou Maman, mais une partie de moi te cherche toujours, alors que je ne t'ai rencontré que plus tard.

L'histoire des âmes soeur est connue de tous, notre histoire ressemble un peu à cette légende, à la différence près que nos âme de son pas soeur, mais jumelles. Pas besoin de temps, pas besoin de mots, ni de langue, juste d'un regard, d'un contact, nous étions liés. Tous nous séparait. Et tous nous sépare encore, et aux yeux de beaucoup, le fait que nous soyons jumeaux n'est qu'une invention délirante de nos parents pour que l'on s'accepte. Il n'en est rien, personne n'aurait pu créer ce lien, qui fait que tu es la personne qui me connait, et me comprend le mieux, la personne dont le sourire, la chaleur, semble parfois être les miens, comme si de mon visage immobile, tu étais le remède.

Je ne crains pas la solitude, mais est-ce parce que je sais que tu sera toujours là pour moi ? Je ne crains pas le silence, mais est-ce parce que je sais que je pourrais toujours entendre ta voix ? Je ne crains pas la nuit, mais est-ce que parce que je sais que ton sourire est capable de tout illuminer ? Tu es ma force, et je ne crains qu'une chose...

Si d'aucun disent que je n'ai pas de coeur, ils ont peut être raison, dans ce cas, tu es en la gardienne. Mon coeur, mon âme, ma force, c'est une promesse, c'est un serment, je serais toujours là pour toi, je suis ton jumeau.

Plus qu'une camarade, mais pas vraiment une amie... - Je n'avais jamais vraiment prêté attention à toi bien que l'on soit dans la même classe, comme je n'ai pas prêté attention aux autres. C'est dans ma nature en quelque sorte, d'avoir cette attitude détachée et lointaine. Mais ça ne t'as pas rebuté, et avec gentillesse et persévérance, tu es m'a approché lorsque je m'enfonçais dans cette solitude nuisible, me forçant à voir le monde extérieur, et autre chose que les murs de l'écoles et ceux de l'hôpital.
Au fond, je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter cette bonté et cette gentillesse de ta part. Rien, et c'est ce qui fait de toi une personne merveilleuse et féérique, douce, fragile et précieuse comme la fleur dont tu portes le nom...

Description du lien.