Les vacances de printemps pour passer d’une année à l’autre, et pour se reposer après les durs examens qui avait eu lieu la semaine précédentes étaient enfin arrivées, et le beau temps avec. Ainsi, des rayons chauds et dorés illuminaient la ville de Tokyo dont les grandes avenues et les espaces verts grouillaient de monde, réchauffant l’atmosphère humide, et rafraichie par les pluies des derniers jours.
Mais ce n’était pas pour profiter du beau temps que le musicien était de sortie dans les rues animées de la métropole, il y avait bien trop de bruit pour lui dans cette ville, surtout à ces heures là. Lorsqu’il voulait profiter de l’extérieur, il le faisait généralement à la tombée de la nuit, ou lorsque le ciel avait revêtu son noir manteau, lorsque les heures de pointes étaient passé, et qu’un semblant de calme et de paix tombait sur la ville.
La seule raison qui pouvait pousser le violoniste à l’extérieur dans un tel moment –mis à part sa sœur qui était à Londres, et sa mère- c’était son cousin. Hospitalisé depuis plusieurs mois, il s’était réveillé une demi-douzaine de semaines plus tôt, et si lorsqu’il était dans le coma, Nowaki passait beaucoup de temps à ses côtés, il passait à présent la quasi totalité de son temps, et seul le règlement de l’hôpital l’empêchait d’installer un lit de camps dans la chambre de Minoru.
Mais ce n’était pas les vacances pour tout le monde, et ni les médecin, ni son cousin n’avait de répit pendant cette semaine, et le pianiste avait été jeté dehors pour les contrôles et les examens quotidien du jeune homme, avec pour ordre du médecin de profiter de l’extérieur, pour ne pas se retrouver à son tour sur un lit d’hôpital.
C’est ainsi que Nowaki errait dans les rues de l’une des plus grandes mégapoles mondiales, regrettant de ne pas avoir son violon avec lui, en compagnie duquel il aurait aisément pu passer le temps jusqu’au soir ou au lendemain si il se trouvait un coin tranquille. Mais il était bel et bien seul, et n’avait aucune envie de rentrer chez lui, sachant que sa mère le ferait ressortir aussi sec, sans son violon.
Il laissa un soupir s’échappé de ses lèvres fine, se décalant pour esquiver un passant presser qui avait faillit lui rentrer dedans.
Quel ennui.