« Bonjour !
Je m'appelle Satsuki Yuriko Akiya. et l'on me surnomme Saki. Je suis né le 11 Janvier 1991 à Tokyo, ce qui me fait 24 ans. Je suis une Femme. Je suis Bisexuel et actuellement… disons Célibataire . Mon principal défaut est ma volontéc’est également ma qualité majeure... »

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Satsuki est grande pour une fille. Très grande, et cela lui a longtemps porté préjudice dans sa famille, où elle dépassait même son père de quelques centimètres. Dans cette famille où tous les mâles sauf un sont misogyne, la silhouette fine et élancée, musclée par de longs entrainement à subit des regards haineux et méprisant plus qu’à son tour. Sa peau de pêche et son teint clair contraste avec la couleur brun-roux de ses cheveux qu’elle colore ainsi depuis quelques années, autant pour se faire plaisir que pour s’émanciper.
Deux iris noisettes sur un visage de lutin complètent ce charmant tableau.

Akiya est une personne droite, sans doute un peu trop. Elle connaît les règles et les respecte, et se fixe elle même un bon nombre de règles d’éthique et de vie, qu’elle suit tout aussi scrupuleusement, ce qui eut faire d’elle une personne un peu dur à approcher et à comprendre quelques fois. On peu dire qu’elle se complique la vie, mais ce qui peu paraitre assez abstrait aux personnes de son entourage à nécessairement un sens pour elle. De par son éducation, elle déteste l’échec, et être en prise en défaut, ce qui fait d’elle une personne plutôt prévoyante, et possédant une culture assez vaste.
Elle peut souvent sembler butée, et ne lâche jamais rien, pouvant développer des capacités d’apprentissage et de mémorisation. Sa volonté est l’une de ses principales caractéristiques, et si elle est exigeante avec les autres, elle est intransigeante avec elle même, s’accordant souvent peu de répits au point de faire et de projeter des choses au dessus de ses moyens, la rendant dépendante de ses proches, sans lesquels elle serait capable de se tuer à la tâche. C’est justement cette dépendance qui la gêne, renforçant son indépendance, et son travail sur elle, et… cercle vicieux.

Cadette d’une riche et puissante famille japonaise, Satsuki n’a jamais vraiment eu de place, ni d’importance pour ses parents et ses sœurs. Seul son frère, fils ainé des Akiya lui a accordé de l’attention, transformant le simple amour fraternel qu’elle ressentait pour lui à l’origine en admiration sans bornes.

La jeune fille avait toujours souhaiter se faire une place entre les trois autres enfants de la famille Akiya, mais elle ne pouvait rivaliser avec ses deux sœurs dans les domaines féminin qu’on leur réservait, si bien que des son entrée au collègue, elle se tourna vers le volley-ball, sport que son ainé avait lui même pratiqué à son âge. Malgré son caractère indépendant et solitaire, elle fût très vite remarqué, et joua dans l’équipe de l’école dès sa première année. Ce n’obtint cependant pas le résultat obtenue, et le seul commentaire qu’elle reçu de son père à ce propos fût de changer de club pour se consacrer à quelque chose qui conviendrait mieux à son image de fille.
Alors qu’elle allait abandonner, c’est une fois de plus son ainé qui lui vint en aide, et lui remonta le moral, aiguisant son esprit guerrier, et, refusant d’écouter les autres commentaires de ses parents, elle continua à pratiquer le volley comme elle le souhaitait, et commença même le basket où elle se révéla très douée grâce à sa taille. Décidée à faire ce qu’elle souhaitait de sa vie.

Le mariage de l’une de ses sœurs, à l’âge de 17, alors qu’elle n’avait même pas fini le lycée la choqua profondément. Si la mariée se plia au désir de ses parents, épousant un tout aussi riche et puissant héritier qu’eux, Satsuki en fit des cauchemars, en point d’en perdre le sommeil et l’appétit, et ne pouvait même pas contacter son frère qui était en déplacement, puisqu’il devrait bientôt remplacer son père dans le rôle de chef de famille.

Ce fût cette fois un de ses camarades de classe qui la sauva. Elle ne s’était jamais vraiment intéressée particulièrement à ses camarades de classes depuis qu’elle était au lycée, restant majoritairement avec ceux qui faisaient parti du club de volley-ball, et celui de basket où elle se refait également dès que possible, avec qui elle était jusqu’en demi-finale nationale. Elle aurait adoré passé des heures au gymnase pour tenter de se changer les idées, mais les activités des clubs étaient suspendues et les structures inaccessibles durant les épreuves des troisièmes années.

« Tire une carte. »

Natsume n’était pas quelqu’un de très bruyant, ni de spécialement populaire, mais quand il parlait, il se dégageait de lui une aura particulièrement charismatique et attirante, ce qui fit que la pluparts des discutions qui animaient la classe se turent pour contempler le jeune homme qui tendait vers la lycéenne un paquet de carte. Attention d’autant plus soutenue que les camarades de Satsuki ne savait pas vraiment comment aborder cette fille, un peu à part à cause de sa taille, de sa beauté, de ses notes, et de son implication dans les clubs.

Après une hésitation, elle prit une carte du paquet et la regarda tandis que le magicien lui faisait signe de ne pas la lui montrer.

Il mélangea rapidement le reste du paquet, lui demandant le l’arrêter lorsqu’elle le voulait. À son « stop », il retourna la carte du dessus, révélant un sept de cœur. Il sourit, et recommença la manœuvre une seconde fois, faisant apparaître une dame de pique.

« La carte que tu as dans ta main est……… une dame de cœur, rien d’étonnant, puisque c’est une dame qui l’a piochée ! »

Des applaudissements retentirent dans la classe, tandis que les yeux de la jeune femme contemplaient avec stupéfaction la dame de cœur qu’elle tenait entre ses doigts, avant de la rendre à son propriétaire.

Ce tour de magie fut le début d’une longue amitié, où Natsume apprit notamment tous ses tours à Satsuki, qui se révéla être une élève très attentive, et très douée, qui égala rapidement son maître, et ils se mirent peu à peu à inventer des tours à deux, offrant à Satsuki qui avait souvent été seule, les meilleurs années de sa vie.

C’est d’ailleurs sous ses conseils et ceux de son frère qu’elle choisit la voie de professeur après l’obtention de son diplôme, ignorant les commentaires de ses parents, et refusant les fiançailles qu’ils souhaitaient lui imposer.

Mais si le choix de ce métier avait à l’origine pour seul but de s’opposer à ses parents, elle prit peu à peu goût à l’enseignement, et décida de faire de son mieux dans ce métier, afin de partager ses passions avec ses élèves.